Programmation PIFFF 2024
Avec la fin d’année, le Paris International Fantastic Film Festival (PIFFF) réinvestit les fauteuils de la magnifique salle du Max Linder Panorama à
Paris pour sa 13e édition du 4 au 10 décembre 2024 avec, à première vue, un menu encore plus copieux que les autres années en terme de longs-métrages inédits en ou hors compétition. Avec toujours
les incontournables films cultes, des courts-métrages français et internationaux...
Home Sweet Home, les maisons hantées de la littérature au cinéma
178 pages en couleur – 24 euros
Une plongée nauséabonde dans les maisons hantées au travers de la littérature et de ses déclinaisons au cinéma (plus de 300 long-métrages répertoriés) sur près de 30 chapitres consacrés aux demeures enténébrées.
Dernier jour à l'Etrange festival et palmarès 2024
Dernier jour à l’Etrange Festival avec un monument de l’histoire du cinéma, le somptueux et indémodable Nosferatu Le Vampire (1922) de Friedrich Wilhelm Murnau accompagné par Serge Bromberg au piano et du batteur Aidje Tafial aux percussions.
A l'année prochaine pour une 31e édition !
Etrange festival 2024 : Jour 8
Avant dernière journée à l’Etrange festival avec encore une fois une journée asiatique (et un repas similaire entre les deux pour rester dans l’ambiance), avec tout d’abord la comédie fantastique Hong-kongaise de Johnnie To et Wai Ka-fai, My Left Eye Sees Ghosts (2002), et le voyage temporel complètement halluciné Escape From the 21st Century (2024) du chinois Yang Li.
Etrange festival 2024 : Jour 7
Antépénultième journée à l’Etrange festival avec un premier long-français très singulier sur une anticipation traumatique Else (2024) de Thibault Emin et un film de maison hantée japonais sanglant House of Sayuri (2024) de Kôji Shiraishi.
Etrange festival 2024 : Jour 6
Journée asiatique à l’Etrange festival avec le très étrange La Vengeance de la Sirène (1984) de Toshiharu Ikeda qui tourne au rouge-sang dans sa dernière partie, et le magnifique coup de poing horrifique Exhuma (2024) du Coréen Jang Jae-hyeon.
Etrange festival 2024 : Jour 5
Le rythme de croisière est atteint avec cette cinquième journée à l’Etrange festival avec deux longs-métrages. La vengeance sanglante de Sayara (2024) du Turc Can Evrenol et des nonnes maléfiques dans le baroque Dark Waters (1994) de l’italien Mariano Baino.
Etrange festival 2024 : Jour 4
L’Etrange festival se poursuit avec trois nouveaux longs-métrages dans l’escarcelle. Le particulièrement bizarre The Box Man (2024) du Japonais Gakuryū Ishii, le voyage dans le temps comique Timestalker (2024) de la britannique Alice Lowe, et le road-movie sanglant Steppenwolf (2024) du kazakh Adilkhan Yerzhanov.
Etrange festival 2024 : Jour 3
Journée pluvieuse et un peu plombante quant aux trois longs-métrages visionnés, Bien qu’ils aient des qualités en terme de cinéma mais question gaudriole faudra repasser. Commençons par le magnifique film d’animation australien Mémoires d’un Escargot (2024) d’Adam Elliot, le très éprouvant austro-allemand The Devil’s Bath (2024) de Severin Fiala et Veronika Franz, et l’halluciné Peg O’my Heart du Hong-Kongais Nick Cheung.
Etrange festival 2024 : Jour 2
Petite review aujourd’hui avec deux longs-métrages, avec pour commencer le thriller dramatique japonais Gold Boy (2024) de Shûsuke Kaneko et le très particulier Les Âmes Propres de la Russe Anja Kreis.
Etrange festival 2024 : Jour 1
C’est la reprise pour moi de l’Etrange festival qui fête ses 30 ans avec cette nouvelle édition. Pas de séance d’ouverture pour ma pomme mais deux films asiatiques pour entamer la campagne. Le film animé Exorcism Chronicles : The Beginning du Coréen Dong-Chul daté de 2024, et la folie japonaise Crazy Family (1984) de Sogo Ishii.
Chronique de film : Les Rescapés (2018)
Avec son titre original Wilkolak qui signifie "loup-garou" en polonais et son affiche explicite, le spectateur un peu dilettante aurait pu
penser visionner un film d’horreur de lycanthrope en pénétrant dans la salle de cinéma. Or, la traduction française Les Rescapés est bien plus proche de l’essence du film naviguant dans
les eaux nauséabondes de la deuxième guerre mondiale, et en particulier des camps de la mort d’où s’échappent des enfants juifs orphelins.
Reprise festival de Gerardmer 2024 à la Cinémathèque
Comme tous les ans, la Cinémathèque ouvre ses battants à la compétition officielle du festival international du film fantastique de Gérardmer. Petit panel sur quatre longs-métrages avec le portugais Amelia’s Children de Grabriel Abrantes, The Seeding de l’Américain Barnaby Clay, Perpetrator de Jennifer Reeder et The Forbidden Play du Japonais Hideo Nakata.
4e jour au PIFFF et palmarès 2023
Dernière journée au PIFFF 2023 avec un programme chargé, pas moins de quatre longs-métrages avec l’uppercut argentin When Evil Lurks (2023) de Demian Rugna, le voyage dans le temps sous la forme d’une romcom, Zanox (2023) du Hongrois Gábor Benö Baranyi, le film culte La Maison aux fenêtres qui rient (1976) de l’Italien Pupi Avati, et pour terminer la soirée, le thriller sanglant Last Straw d'Alan Scott Neal.
3ème jour au PIFFF 2023
Samedi pluvieux et frisquet avec deux longs-métrages pour se réchauffer les esgourdes. Commençons par la comédie surnaturelle japonaise très réussie En Boucle de Junta Yamaguchi, et de conclure avec une émission de télévision qui part en live de manière horrifique avec Late Night With The Devil (Australie/Émirats Arabes Unis, 2023) de Cameron et Colin Cairnes.
2e jour au PIFFF 2023
Deuxième journée prolifique dans les travées du Max Linder avec 4 longs-métrages, le sectaire The Sacrifice Game (2023) de l’Américaine Jennifer Wexler, le conte post-mortem Halfway Home (2023) du Hongrois Isti Madarász provenance des US, l’explosif L’Enfer des Armes (1980) du Hong-Kongais Tsui Hark, et le viscéral Stopmotion (2023) du Britannique Robert Morgan. Il y en avait vraiment pour tous les goûts.
Ouverture PIFFF 2023
Les premiers frimas du début du mois de décembre annoncent les festivités de la fin d’année mais également le lancement des festivals d’hiver et en particulier la cérémonie d’ouverture du PIFFF 2023 avec une salle comble et un guichet fermé pour l’entame. Toujours la même envie de découvrir des nouveautés (compétition de 10 longs-métrages), des films cultes et des sections parallèles. Bref, 26 films à dévorer pour les plus courageux (et noctambules) et, on l’espère, une petite perle pour nous ragaillardir à l’image du satirique et déjanté Dream Scenario de Kristoffer Borgli pour débuter la nouvelle campagne avec un hallucinant Nicolas Cage.
Programme PIFFF 2023
Le Max Linder Panorama à Paris ouvre à nouveau ses portes pour accueillir la 12e édition du Paris international fantastic film festival (le PIFFF pour les initiés) du 6 au 12 décembre 2023 avec des longs-métrages inédits en et hors compétition, des films cultes, des courts-métrages français et internationaux, une séance interdite et une nouvelle désormais case réservé à une section parallèle avec des films pas forcément fantastiques.
Critique de film : Le Croque-Mitaine (2023)
Que celles ou ceux qui n’ont jamais regardé sous leur lit me jette leur première taie d’oreiller. Frayeur atavique par excellence, la peur du noir se double de la présence d’un possible monstre tapi sous les litières ou dans les placards des enfants. Un lieu idéal pour débuter une histoire à faire dresser les cheveux des marmots. Adapté d’une nouvelle de Stephen King de 1973 et reliée au livre Danse Macabre en 1978...
Dernier jour et palmarès à l’Étrange festival 2023
Dernier jour à l’Etrange Festival avec le japonais Comme Un Lundi et sa boucle temporelle irrésistible (Ryo Takebayashi, 2022), et pour terminer et le sud-coréen The Roundup : No Way Out de Lee Sang-yong (2023) et le retour de Ma Dong-Seok dans une nouvelle aventure de notre Baloo policier préféré.
A l'année prochaine pour une 30e édition !
Roggy.
7e jour l'Etrange festival 2023
Avant-dernière journée à l’Etrange festival avec trois longs-métrages dans le sac. Deux coréens de 2023 pour commencer, le post-apo immersif et étonnant Concrete Utopia de Um Tae-Hwa, et le thriller technologique Don’t Buy The Seller de Park Hee-Kon basé sur les achats en ligne, avant de finir sur les agressions d’arachnides dans le français Vermines (il sortira au cinéma le 27 décembre prochain) de Sébastien Vanicek.
6e jour l'Etrange festival 2023
Journée spéciale Bert I. Gordon avec deux de ses œuvres parmi les plus connues. La Révolte des Poupées daté de 1958 et Le Village des Géants (1965). Où comment celui qu’on surnommait Mr B.I.G (a priori uniquement pour la taille de ses personnages) réduisait ses personnages avant de leur donner une taille démesurée à l’écran.
5e jour l'Etrange festival 2023
Retour sur un mercredi fort de trois longs-métrages, avec le thriller parano Tormented de Bert I. Gordon (1960), le huis-clos horrifique australien You'll Never Find Me (2023) de Josiah Allen et Indianna Bell, et pour finir par l’iconoclaste autrichienne Jessica Hausner avec Club Zero (2023).
4e jour l'Etrange festival 2023
Comme le lundi tout est permis, direction les rivages excentriques de l’exploitation du phénomène Bruce Lee avec l’incunable La Résurrection du Dragon (HK, 1977) de Chi Lo (avec
Bruce Le), et les plages belgo-françaises tout aussi azimutées mais excellentes de Vincent Doit Mourir de Stéphan Castang (mais sans Bruce Lee ou Le).
3e jour l'Etrange festival 2023
Une plus longue review aujourd’hui avec 4 titres avec pour commencer avec deux longs-métrages de Bert I. Gordon, le thriller Picture Mommy Dead de 1966 et le policier Le Détraqué de 1973. Avec dans la foulée la comédie américaine assez folle The Sweet East de Sean Price Williams, et de terminer avec un conte morbide mais poétique Moon Garden de l’américain Ryan Stevens Harris.
2e jour l'Etrange festival 2023
2e journée à l’Etrange festival et déjà un grand écart à la JCVD, avec pour commencer l’indien Veerana de Shyam et Tulsi Ramsay daté de 1985 avec sa sorcière bien véner, et Pandemonium, le deuxième long-métrage du français Quarxx et sa descente aux Enfers. Deux films aux antipodes mais qui auraient pu concourir dans la course à la soirée Bis du vendredi soir à la Cinémathèque française.
Ouverture Etrange festival 2023
C’est la rentrée, même pour votre serviteur en quête d’aventure cinéphilique avec le retour de l’Etrange festival pour sa 29ème édition dans l’antre du Forum des Images. Petite frayeur à l’entrée avec une place récupérée en dernière minute et un strapontin sur le côté en guise d’assise de guingois. Pas de présentation donc pour ma pomme mais le film coréen d’ouverture The Childe de Park Hoon-jung.
PROGRAMME ETRANGE FESTIVAL 2023
Retour en terre connue avec l’annonce du programme de L’Etrange festival.
Le programme est disponible sur mon site (et ici le site officiel :https://www.etrangefestival.com/, en attendant un retour de chroniques quotidiennes.
Enjoy !
Critique série : The Walking Dead (Saison 10)
Après deux dernières saisons bien pourraves à tous les niveaux, j’attaquais cette 10ème saison sans grand enthousiasme, même si mon indécrottable
complétisme et mon indéfectible amour pour la série me poussaient à un éternel optimisme comme quand on remet les panards dans de vieux chaussons troués.
Critique film : The Cursed (2021)
Sean Ellis n’est pas vraiment un inconnu, on lui doit l’étrange Cashback en 2006 et l’horrifique The Broken en 2008. Et puis pas grand-chose depuis, le britannique n’ayant jamais confirmé son talent de metteur en scène dans le système hollywoodien. Il nous revient avec une histoire de malédiction lycanthropique sise dans la France du XIXe siècle par le biais d’un long-métrage aux allures de conte Victorien d’épouvante.
REPRISE FESTIVAL GERARDMER 2023 A LA CINEMATHEQUE
Petit retour succinct sur trois longs-métrages au programme du Festival de Gérardmer avec pour débuter le post-apo Memory of Water (2022) de la finlandaise Saara Saarela, le retour de Brad Anderson avec Blood (2022) et le jusqu’au-boutiste essai français La Tour (2022) de Gillaume Nicloux.
4ème jour, film de clôture et palmarès au PIFFF 2022
Il est temps pour moi de tirer ma révérence pour cette édition du PIFFF 2022 avec le très étrange et quasi mutique Earwig de la française Lucile
Hadzihalilovic, avant de boucler le festival avec le dernier long-métrage de l’espagnol Jaume Balaguero, Venus.
3eme jour au PIFFF 2022
En ce samedi d’hiver glacial, trois longs-métrages sont venus réchauffer l’atmosphère. Tout d’abord le drame horrifique sur une maternité difficile Huesera de la mexicaine Michelle Garza Cervera, le toujours excellent Strange Days (1995) de Kathryn Bigelow pour fêter les 50 ans de la revue Mad Movies et de conclure sur le B-movie de minuit The Lair de Neil Marshall.
2eme jour au PIFFF 2022
Pour cette deuxième journée, direction les rues caniculaires et horrifiques de Madrid dans The Elderly (2022) des Espagnols Raul Cerezo et Fernando Gónzález Gómez, avant de terminer avec le poétique en provenance des US, Linoleum (2022) de Colin West.
1er jour au PIFFF 2022
Il est temps de rechausser les crampons pour entamer cette nouvelle édition du PIFFF 2022 avec 3 films au compteur. Le lovecraftien Glorious (2022) de l’américaine Rebekah McKendry, avant d’enchaîner sur l’excellent choc Haute Tension (2003) d’Alexandre Aja et de terminer en Thaïlande avec Influencer (2022) de l’US Kurtis David Harder.
Programmation PIFFF 2022
Après un anniversaire pour les 10 ans à base de rétrospectives et deux années difficiles à cause de la pandémie, le PIFFF retrouve son rythme de croisière et les travées du Max Linder à Paris avec une 11e édition placée sous le signe des nouveautés de la planète ciné en matière de fantastique et une nouvelle section de longs-métrages «la séance parallèle». Au programme 26 longs-métrages en et hors compétition, des courts-métrages français et internationaux, le prix climax, des films cultes, des séances interdites et un hommage au magazine Mad Movies qui fête ses quarante ans pour l’occasion.
Critique série : The Walking Dead (saison 9)
Avec une nouvelle showrunner (Angela Kang) et, apparemment, un rapprochement de la série avec le ton et l’ambiance du Comics créée par
Robert Kirkman, on pouvait s’attendre à un redémarrage en fanfare pour un show qui commençait à sérieusement se scléroser avec déjà 8 saisons au
compteur. La saison précédente était, à mon sens, la plus anémié de l’ensemble. Force est de constater que je m’étais trompé. Cette saison 9 est sans aucun doute la plus faiblarde et
indigente depuis le début.
Dernier jour, palmarès et bilan de l'Etrange festival 2022
Dernier jour à l’Etrange et grand écart à la JCVD entre les deux projections. La journée avait commencé avec l’actionner gorasse et véner Project Wolf Hunting (2022) de Hong-sun Kim, pour s’achever sur un incunable, le film musical restauré La Symphonie des Brigands de Friedrich Feher, daté de 1936. J’ai encore mal à mes adducteurs !
Avec en plus le palmarès et mon bilan personnel.
8e jour à l'Etrange festival
Veille de clôture de l’Etrange festival avec un samedi pas placé sous les auspices de la gaudriole avec le polar américain teinté de paranormal Enquête dans l’Impossible (1974) de Frank Perry, et le dernier film en date de Guillaume Nicloux, La Tour pour un huis-clos étouffant et horrifique.
7e jour à l'Etrange festival
7e jour à
l'Etrange festival avec deux films dans la musette sortis cette année pour cette
antépénultième journée. Deux long-métrages complètement différents à commencer par l’étrange drame fantastique danois Attachment de Gabriel Bier Gislason, pour
finir avec le film d’animation franco-espagnol, Unicorn Wars d’Alberto Vázquez, l’auteur Psiconautas, dans lequel des licornes et des oursons se
foutent sur la gueule avec sang et tripes à l’air.
6e jour à l'Etrange festival
A bout de souffle mais sans mépris, je continue la route de l’Etrange festival avec l’exhumé Death Game, sorte de huis-clos de torture morale et physique de Peter S. Traynor en 1977, l’étonnant Sick of Myself sur une société humaine décidément bien atteinte, daté de 2022 du suédois Kristoffer Borgli, avant de terminer la journée avec L’Origine du Mal, thriller psychologique de 2022 du réalisateur français Sébastien Marnier.
5e jour à l'Etrange festival
Samedi intensément éclectique à l’Etrange festival avec pour commencer une fiction produite pour la
télévision française en 1976, Le Collectionneur de Cerveaux de Michel Subiela, suivi d’un drame historique russe se déroulant sous Staline,
La Fuite du Capitaine Volkonogov (2021) de Natalia Merkulova et Alekseï Chupov. Et pour finir une œuvre baroque et surprenante mêlant marionnettes et humains, le nouvel essai
du Belge Harry Cleven, Zeria.
4e jour à l'Etrange festival
Pluie menaçante et décès royal pour entamer le week-end avec le polar SF Spiritwalker du coréen Kang Yi An, et de finir sur la Palme d’or du dernier festival de Cannes, Sans Filtre du suédois Ruben Östlund.
God save the screen !
3e jour à l'Etrange festival
La pluie commence à pointer le bout de ses gouttes comme un changement de saison en perspective tandis que votre serviteur continue ses pérégrinations à l’Etrange avec un drame du philippin Mike de Leon, Kisapmata de 1981, avant de terminer sur la dystopie science-fictionnelle germano-roumaine We Might as Well be Dead de Natalia Sinelnikova.
2e jour à l'Etrange festival
2e journée à l’Etrange festival avec un regard dans le rétroviseur avec Itim, Les Rites de Mai de 1976 pour la rétrospective consacrée au philippin Mike de Leon et Under the Blossoming Cherry Trees daté de 1975 pour l’hommage au japonais Masahiro Shinoda. Entre problème technique de sous-titrage et interruption de quelques minutes dues à une électricité récalcitrante, on se serait presque cru à la Cinémathèque un vendredi soir avec projections d’incunables.
1er Jour à l'Etrange festival
Pandémie de côté (quoique…) et bonne humeur en bandoulière, il est l’heure de reprendre son cartable de festivalier et d’affronter un nouveau programme avec les compagnons de classe des dernières années. Quelle sera la teneur du programme avec une sélection pléthorique et forcément énigmatique surtout quand on ne s’informe pas vraiment avant afin de ne pas gâcher la surprise. Espérons que cette nouvelle mouture soit à la hauteur de nos attentes.
PROGRAMME ETRANGE FESTIVAL 2022
L’Etrange festival is back !
Le programme est disponible sur mon site, et sur celui de l’Etrange festival, en attendant un retour de chroniques quotidiennes. Une prog encore plus impressionnante que d’habitude !
https://www.etrangefestival.com/
Critique de film : Chopping Mall (1986)
Cela faisait un moment que je rêvais de visionner ce fameux Chopping Mall de Jim Wynorski après avoir maté la bande-annonce et lu la chronique du film dans l’antre de mon ami Rigs. Car l’objet se fait rare, a priori sorti uniquement en VHS en version française et disponible en Blu-ray américain. Difficile à trouver donc et l’opportunité s’est présentée dans le cadre de la thématique intitulée "Ça va faire MALL" au Forum des Images à Paris.
Critique de film : Come True (2020)
L'Interprétation du rêve de Sigmund Freud n’est peut-être pas à l’origine du projet d’Anthony
Scott Burns mais il pourrait très bien s’immiscer dans les méandres du scénario de Come True, sorte de rêve éveillé à la réalité distordue. Come True s’aventure sur les terres
inconnues des songes, frontière intangible entre vérité et inconscient prenant possession de nos vies durant le sommeil. C’est dans cet interstice subtil et récurrent que s’engouffre le
surprenant nouveau long-métrage de l’auteur du déjà très original Our House.
Rétrospective festival Gerardmer 2022 à la Cinémathèque
Petit retour rapide sur deux longs-métrages de la compétition officielle de Gérardmer 2022, le français Ogre d’Arnaud Malherbe, et l’espagnol La Abuela de Paco Plaza.
Bilan de l'année 2021
On ne va pas s’appesantir sur le sujet, mais on a tous cru que l’année 2020 serait une des pires de notre existence à bien des niveaux, et finalement 2021 ressemble à sa sœur jumelle comme deux frères Bogdanov. Bref, pas facile d’en faire un bilan niveau sorties ciné tant la panse s’avère maigrichonne pour sustenter le cinéphage. Je préfère me tourner encore une fois sur les pépites des festivals et des VOD, cantonnés à errer sur les plateformes ou à rester oubliées sur un rayon poussiéreux. Pas la grande bouffe de cinéma donc mais du qualitatif avec comme tête de gondole le meilleur long-métrage vu cette année, le polar hard-boiled Hong-Kongais Limbo de Soi Cheang.
Je vous souhaite à toutes et tous une bien meilleure année que la précédente (j’avais déjà écrit cette phrase l’an dernier…).
Mini retour PIFFF 2021
Petit retour rapide sur le PIFFF 2021 qui fêtait ses 10 ans avec une programmation annoncée tardivement, tributaire de la crise sanitaire en matière de nouveautés avec beaucoup de séances cultes de films français en présence des réalisateurs afin de pallier ce manque de long-métrages. Pour ma part, seulement 4 films chroniqués.
Critique de film : The Reckoning (2020)
On peut accuser Neil Marshall de tous les maux de la Terre, mais on ne peut lui enlever sa générosité en matière de cinématographie. Honni par les fans
depuis son reboot de Hellboy, l’anglais continue à œuvrer dans l’horreur foutraque et un peu craspec après avoir traîné ses guêtres sur les séries Hannibal, Westworld ou même
Game of Thrones.
Dernier jour, palmarès et bilan de l'Etrange festival 2021
Il est temps de baisser le rideau sur l’Etrange festival avec les deux derniers longs-métrages. En début d’après-midi, le film d’animation américain The Spine of the Night de Philip Gelatt et Morgan Galen King, comme un hommage et une sorte de frère animé d’un Ralph Bakshi et Le Fantôme du Moulin Rouge de René clair daté de 1925, restauré et accompagné au piano par Serge Blomberg pour notre plus grand bonheur. Avec en plus le palmarès et mon bilan personnel.
Ouverture de l'Etrange festival 2021
Transhumance désormais régulière de début du mois de septembre, l’Etrange festival ouvre à nouveau ses portes pour la 27e fois. Même si désormais il faut montrer patte blanche et code adéquat pour pénétrer dans l’antre du Forum des images, le plaisir est toujours le même de retrouver les têtes connus et de savourer à l’avance les 12 jours de nouveautés, quelquefois particulièrement gratinées et de vieilles pépites oubliées ressorties de leur tombeau par des éditeurs courageux. Bref, une sorte de bonheur concentré sur 3 salles et un programme chargé qui sera l’occasion de retours réguliers pour faire partager cette chance de se faire une toile en compagnie d’inconnus et d’amis d’écran blanc.
Critique de série : The Walking Dead (Saison 8)
Contrairement à la saison 7 qui, à mon sens, maintenant encore un certain niveau, cette 8ème fournée est sans doute une des plus faibles
tant au niveau scénaristique que dans la mise en image de situations finalement très redondantes. A l’image d’un jeu vidéo avec ses PNJ, beaucoup de personnages ne servent plus à rien et passent
leur temps à se canarder entre eux ou à rester statiques autour de leurs leaders.
Critique de film : The Manitou (1978)
Adapté d’un roman de Graham Masterton publié en 1975, The Manitou (Le Faiseur d’Epouvante en Vf, titre incompréhensible soit dit en passant) est le dernier film de William Girdler tué dans un accident d’hélicoptère peu après la sortie du long-métrage. Dommage, car le bonhomme s’était déjà forgé une filmographie intéressante d’artisan de la série B avec des titres comme Days of the Animals ou Grizzly augurant de futures productions alléchantes.
Critique de film : Romulus et Remus (2019)
Avec ce quatrième film qu’il écrit, produit et réalise, Matteo Rovere (Italian Race) nous plonge à l’aube d’une humanité encore farouche et
toujours aussi violente face à l’inconnu. Il ne fait pas bon se balader sur les bords verdoyants du Tibre dans les soubassements encore vierges de la future cité de Rome, siège de l’Empire romain
en devenir.
Critique de film : Synchronic (2019)
Cela fait un petit moment déjà que votre serviteur suit la carrière du duo ricain Justin Benson et Aaron Moorhead aperçus en festivals pour présenter
leurs premières tentatives. De l’original Resolusion au magnifique Spring en passant par leur dernier essai résolument ambigu The Endless. Deux gars plutôt sympas de la
génération de Jim Mickle (Stakeland) et Jeremy Gardner (The Battery), soit de l’obédience indépendante du film de genre US.
Critique de film : The Head Hunter (2018)
Avec ce premier long-métrage, Jordan Downey explore les terres sombres et humides d’une fantaisie héroïque tournant exclusivement autour de la vie d’un
guerrier solitaire, simplement mû par son désir de venger sa petite fille disparue sous les griffes d’un monstre sanguinaire. Une corne de brume retentit au loin et notre chevalier s’élance au
combat sur son cheval avec avidité.
Festival Gerardmer 2021
En ce début d’année 2021, les amoureux du festival de Gerardmer n’auront pas ressenti les froidures de la cité des Vosges, bien installés dans leur canapé ou devant leur écran d’ordinateur pour assister à cette édition virtuelle. Un choix par défaut et sans rapports humains inhérent à ce genre de manifestation. La bonne nouvelle est que les curieux ont pu se délecter à volonté d’une programmation (dont j’avais déjà eu le plaisir d’en voir une bonne partie l’an dernier) qui a sacré du Grand Prix le bien méchant Possessor de Brandon Cronenberg...
Je ne vous ferai pas l’offense de faire un bilan d’une année 2020 désolante à ranger définitivement dans les cartons, mais plutôt de parler "enfin" cinéma en mettant en lumière quelques titres qui m’ont marqués. Si je me suis rendu à la Cinémathèque de Paris début février pour la reprise du festival de Gérardmer avant le début de la fin du monde, j’ai eu la chance de fréquenter, masqué comme Zorro, les coursives de l’Etrange festival en septembre, un des rares festivals à être programmé à cette période. A la clé, quelques perles déjà sortis ou encore sur les étagères en attente d’un créneau officiel. Bref, petit coup d’œil rapide dans le rétro ciné d’une année pourrie en espérant de meilleurs auspices pour revenir en salles et refaire le monde dans les travées des festivals belgico-hexagonaux notamment.
Je vous souhaite à toutes et tous une bien meilleure année que la précédente.
Critique de film : You should have left (2020)
Pandémie oblige, la nouvelle grosse production (tout est relatif) estampillée Blumhouse est directement sortie en vidéo malgré son casting haut niveau, et après le succès mérité de Invisible Man. You Should Have Left de David Koepp (réalisateur de Réactions en Chaîne ou Fenêtre Secrète et connu pour les scénarios de Mission Impossible en 1996, Snake Eyes en 1998 ou le Spider-man de 2002) conte l’histoire d’un père de famille...
Critique de film : Light of my life (2019)
Loin des clichés du post-apo classique entre Mad Max et les dystopies pour adolescents comme Hunger Games, le nouveau film de Casey Affleck, 10 ans après son excellent vrai-faux documentaire I'm Still Here avec un Joaquin Phoenix bedonnant et barbu reconverti dans le rap, pose le sujet de la vie après une crise majeure. Celle d'une humanité amputée de sa partie féminine ayant succombé...
Dernier jour, palmarès et bilan de l'Etrange festival 2020
Dernier jour à l'Etrange festival avec trois films pour terminer en beauté cette édition 2020. On débute par la comédie taïwanaise de zombies Get the Hell Out de I. Fan Wang, avant d'enchaîner sur un retour de flamme assez extraordinaire, Larmes de Clown de Victor Sjöström, accompagné au piano par Serge Bromberg, et de clôturer le festival avec L'Homme du Président, thriller politique du coréen Min-ho Woo.
Soirée d'ouverture à l'Etrange festival 2020
Le masque et la plume
Jamais peut-être l'Etrange festival n'a aussi
bien porté son nom en cette année si particulière sous l'égide d'un virus qu'on aurait préféré voir hanter les écrans des films d'horreur plutôt que notre quotidien. Cette 26e édition sera donc
singulière mais bien réelle avec une jauge de 50 % dans les salles, des festivaliers masqués et du gel en guise de pop-corn.
Critique The walking dead (Saison 7)
Honni par l’ensemble des commentateurs, cette saison 7 commence par un des épisodes sans doute le plus traumatisant du show. A à
la fin du dernier épisode de la saison 6, notre petite troupe se retrouvait alignée à genoux devant Negan et ses hommes. Dès l’entame, deux personnages récurrents disparaissent sous les coups de
la batte de base-ball du chef des Sauveurs avec une brutalité à la hauteur des effets de maquillage gore.
Critique de film : Valhalla (2019)
Avec un titre comme Valhalla, une affiche aguicheuse et la promesse de croiser un loup géant sur les terres légendaires et battues par les vents du royaume des Dieux Scandinaves, le voyageur cinématographique avide d'aventures, de glaives et de magie ne pouvait que jeter un œil attentif sur cette production nordique. Malheureusement, le vœu de trinquer avec Odin sur les routes d'Asgard et de déambuler dans un château aux colonnes recouverte d’or s'évanouit bien à vite devant le spectacle proposé.
Critique de film : The hunt (2020)
Si on est tellement fasciné par les Etats-Unis, c’est pour leur propension a trusté les premières places au sommet du paradoxe. The Hunt en est
encore un exemple frappant avec ce pamphlet politique traitant des relations conflictuelles entre les Démocrates et les Républicains par le biais de la violence et des armes dans un esprit
grotesque et grand-Guignol. Comble de l’affaire, le film qui devait sortir en septembre 2019 a été repoussé...
Critique film : L'exorcisme de Hannah Grace (2018)
L’exorcisme de Hannah Grace fait partie de ces drôles d’objets cinématographiques assez indéfinissables qui errent sur les rayons des producteurs sans trouver un terrain d’atterrissage bien défini. Non pas que le long-métrage du néerlandais Diederik Van Rooijen soit mauvais, malgré l’opprobre versé à son égard dans pas mal de critiques, mais son scénario et sa mise en image envoient directement le bouzin dans une dimension parallèle...
Critique film : Underwater (2020)
Encore un projet sorti de la cuisse de Jupiter ou plutôt des arcanes obscurs et politiques des studios hollywoodiens. Resté 3 années encalminés sur les
étagères de la Fox avant son rachat par Disney, Underwater émerge enfin du tourbillon des tractations financières pour reprendre une bouffée d’oxygène dans les cinémas mondiaux. Vu la
gueule du confiné après visionnage du film, il n’est pas complètement certain que la firme aux grandes oreilles n’ait pas passé le long-métrage sous les fourches caudines...
Critique de film : Bloodshot (2020)
Hollywood aura pris en pleine gueule les conséquences drastiques de l’épidémie mondiale du Coronavirus, bien avant que l’Amérique ne commence à prendre
conscience de la pandémie. Une des premières « victimes » de la fermeture des salles de cinéma planétaires fut Bloodshot dont la sortie au moment où tout le monde pliait boutique
fut compensée par un passage par la case VOD.
Critique de film : Muck (2015)
A l’image de la première séquence voyant surgir cinq jeunes en mauvais état physique sans qu’on ne comprenne pourquoi, même à la fin du film, Muck est un slasher bien foutraque essentiellement parsemé de bimbos écervelées et quasiment nues. Car il ne faudra pas vraiment compter sur le scénario pour nous aider à saisir l’origine de leurs tourments, trop occupé à reluquer les poitrines et les fessiers rebondis d’un casting débauché des doubles pages de Playboy.
Critique de film : The invisible man (2020)
L’échec critique et au box-office de La Momie en 2017 a fortement ralenti les velléités « artistiques » de la Universal pour
relancer son catalogue de vieux monstres qui avait fait sa renommée au début du XXe siècle. Frankenstein, Dracula et consorts rongent toujours leurs freins dans le placard où ils prennent la
poussière en attendant une hypothétique sortie, souhaitée uniquement par les esprits mercantiles et à court d’idées.
Critique de film : Le secret de la chambre noire (2015)
A l’image d’autres cinéastes asiatiques (récemment La vérité du japonais Hirokazu Kore-eda avec Catherine Deneuve), Kiyoshi Kurosawa investit la France et plus précisément la banlieue parisienne contemporaine pour développer un drame intimiste nimbé par la présence évanescente de fantômes du passé. Un projet aux limites de l’anachronisme mélangeant un paysage d’aujourd’hui...
Reprise du Festival de Gérardmer 2020 à la Cinémathèque
Pour la 3e année consécutive, la Cinémathèque française a la bonne idée de projeter au public parisien les 10 films en compétition dans la foulée de la fin des festivités vosgiennes du week-end précédent. Une sélection assez hétéroclite qui donne le pouls du cinéma fantastique actuel et a fait ressortir Saint-Maud de Rose Glass...
Soirée
perles rares Vampiriques à la Cinémathèque
Cette soirée de veille du week-end aurait pu également être sous-titrée "les vies de Dracula", tant le tombeur de ces dames aux canines longues et acérées était à l’affiche de ce double programme. Dans le premier film, il est pourtant fort peu présent à l’écran et vite remplacé par sa fille dans Dracula’s daughter de Lambert Hillyer (1936). Il a, en revanche, le dentier ultra-bright dans le japonais Le lac de Dracula de Michio Yamamoto daté de 1971. Deux raretés qui valaient bien une soirée spéciale.
Critique film : Ghost stories (2018)
Ghost stories est l’adaptation d’une pièce de
théâtre écrite par Andy Niman et Jeremy Dyson. De joyeux hurluberlus peu connus chez nous mais ayant déjà à leur actif quelques séries comme The League of Gentlemen. Niman est mis en avant en tant qu’acteur, prestidigitateur et
collaborateur du réalisateur Christopher Smith (Severance et Black death).
Bilan de l'année 2019
Encore une année au compteur et toujours cette satanée envie de mater des films, même si 2019 n’a pas été pour moi des plus florissantes dans les salles obscures. Il faut dire que j’étais assez occupé avec mon book sur l’heroic fantasy By the sword. Une entreprise de plus de 2 ans concrétisée aux prémices d’un 2019 chronophage, ne serait-ce que pour l’envoi des colis… Bref, moins de temps et d’envie pour fréquenter les cinémas et peu de coups de cœur à ressortir. Comme d’habitude, les longs-métrages découverts en festival trônent fièrement dans mon top de l’année. En espérant que la plupart puissent être vus.
6e jour et palmarès au PIFFF
Avant-dernier jour avec le russe Why don't you just die ? de Kirill Sokolov et cérémonie de clôture avec le drame SM fino-letton Dogs Don’t Wear Pants de J.-P. Valkeapää.
Soirée d'ouverture au PIFFF 2019
Un an après l'épisode des "gilets jaunes", le PIFFF subit de plein fouet les grèves de transport pour sa 9e édition. Et pourtant, la salle du Max Linder était presque
pleine et le guichet fermé pour assister à la soirée d'ouverture finalement très vite emballée avant la projection du nouveau film de Richard Stanley Colour out of
space.
Soirée Bis à la Cinémathèque : Vampires espagnols
Cette soirée consacrée au cinéma vampirique espagnol aurait pu être suivi de l’adjectif qualificatif "érotique" au vu des bandes proposées. A commencer par le sulfureux Vampyres de José Ramon Larraz (1974) et ses deux actrices aux atouts naturels bien mis en avant par le réalisateur, suivi par le plus sage El gran amor del conde Dracula...
Critique de film : Joker (2019)
Au moment où Martin Scorsese lance sa diatribe sur l’indigence d’un certain type de cinéma contemporain en
stigmatisant les productions super-héroïques de Marvel, DC Comics nous pond un long-métrage d’anthologie sur l’origine du Joker, futur ennemi de Batman. Comble de l’ironie, le film
de Todd Phillips rend hommage aux productions des années 70 en se réappropriant les effluves urbaines de Taxi driver...
Critique film : La source de feu (1935)
Henry Rider Haggard n’est peut-être pas le plus renommé des romanciers d’aventures, perdu entre Jules Verne et Edgar Rice Burroughs. Son œuvre la plus célèbre reste pourtant Les mines du roi Salomon, fruit de ses pérégrinations en Afrique-du-Sud. On le connaît également pour She : A history of adventure publié sous forme de feuilletons entre 1896 et 1897, plusieurs fois mis en image pour le cinématographe sous le titre francisé La source de feu (She en anglais).
Black lagoon fanzine n°3
Les affreux jojos de Black lagoon (Jérôme et Augustin) sont de retour pour un troisième opus encore une fois riche en créatures marines et en films venus d'ailleurs. Sans oublier un dossier énorme sur le réalisateur Don Glut. Bref, l'alliance franco-belge pétarade toujours autant et le fanzinat avec eux.
http://blacklagoonfanzine.blogspot.com/
Dernier jour, palmarès et bilan de l'Etrange festival 2019
Dernier jour un peu rocambolesque à l'Etrange festival avec l'impossibilité de pénétrer la salle faute de place pour The art of self defense et un ticket perdu pour Furie d'Olivier Abbou finalement visionné au dernier moment. Drôle de final mais le palmarès et le bilan dans la foulée pour ce très bon cru 2019.
Soirée d'ouverture à l'Etrange festival
Pèlerinage immuable du mois de septembre, l'Etrange festival ouvre à nouveau ses portes pour une dizaine de jours de libations cinématographiques et a fêté en grandes pompes son 25e anniversaire sous l'égide du facétieux Jean-Pierre Dionnet pour une carte blanche de 5 films et la présence charismatique de Monica Bellucci.
Critique de film : Our house (2018)
Our house est le
remake d'un petit film indépendant américain Phasma ex machina de Matt Osterman sorti en 2010 et passé inaperçu. Un film de fantômes comme il en sort à la pelle me direz-vous, mais la
cohérence du projet et l'ensemble du casting tirent le long-métrage d'Anthony Scott Burns (le segment Father's day dans l'anthologie horrifique Holidays) vers le haut du
panier.
Critique de série : L'Exorciste (Saison 2)
L’ouverture de cette saison 2 se situe six mois après les événements qui avaient
secoué Chicago avec un parallèle judicieux et bien amené avec le chef-d’œuvre de William Friedkin. Si les quelques notes de la ritournelle terrifiante retentiront subrepticement, la deuxième
saison s’affranchit encore plus de l’œuvre de William Peter Blatty pour voguer vers de nouveaux terrains...
Critique de film : Brightburn (2019)
Confier les clés d’un projet à James Gunn, c’est un peu comme refiler du TNT à un Djihadiste. La tentation est trop grande pour Gunn et sa phratrie (son frère Brian et son cousin Mark ont rédigé le scénario) de ne pas l’utiliser afin d'exploser les codes et faire sauter les verrous du politiquement correct. Le rejeton ensemencé par les Gunn possède la gueule de Superman, le squelette du film familial...
Soirée Ozploitation à la
Cinémathèque
L'arrivée de l'été s'est concrétisée à
la Cinémathèque avec cette soirée consacrée au cinéma australien et plus précisément à la Ozploitation, un genre foisonnant à l'origine de l'émergence de quelques perles et de nouveaux
réalisateurs. Au programme, Fair Game de Mario Andreacchio en 1986 et Long Weekend de Colin Eggleston en 1978.
Critique de film : Godzilla 2 (2019)
Honni par une bonne partie de la planète et les fans du gros lézard atomique, le retour de Godzilla en 2014 sous
la houlette de Gareth Edwards avait généré un océan de critiques négatives. Certaines fondées (l’absence de Godzi à l’écran) et d’autres plus aléatoires comme les événements vus à hauteur
d’homme. A l’aune de ce nouvel opus, force est de réévaluer le long-métrage initial...
Soirée bis à la Cinémathèque : Joan Crawford
Dans le cadre de la rétrospective consacrée à l'actrice américaine Joan Crawford à la Cinémathèque, la soirée Bis du vendredi mettait en lumière ses deux derniers films. Le Cercle de sang (Berserk) de Jim O'Connolly en 1968 et surtout l'improbable Trog de Freddie Francis de 1970.
Critique de film : Muse (2017)
Fini le temps où on attendait le dernier Balaguero la bave aux lèvres. L’auteur des magnifiques La secte sans nom ou Darkness na plus trusté les premières places du cinéma fantastique depuis sa bombe REC en 2007. Un titre qui aura engendré une pléiade de succédanés dans la mouvance de l’étalon Blair witch au milieu des années 90.
Critique de film : Overlord (2018)
La seconde guerre mondiale n’en finit plus d’engendrer des rejetons cinématographiques jusqu'à s'immiscer dans les
univers vidéoludiques. Overlord est un peu l’alliage de ces deux médias puisque le long-métrage de Julius Avery (Son of a gun) fait effectivement penser à des jeux vidéo tels que
Call of duty avec
ces soldats ricains balancés dans la campagne française...
Critique film : Apostle (2018)
Après ses actionners asiatiques bien véners (Merantau et The raid 1 et 2), Gareth Evans revient sur ses terres natales galloises avec ce
thriller horrifique situé sur une île battue par les vents au début du XXe siècle. Retour aux sources donc mais pas pour autant à un cinéma conventionnel, le réalisateur (également ici
scénariste) marque le film de son empreinte au fer rouge jusqu’à une violence extrême.
BONNE ANNEE 2019 ET BILAN 2018
La tradition des vœux c’est surtout l’occasion pour moi de regarder dans le rétroviseur pour un petit bilan sans classement ni trompettes, mais faisant ressortir quelques pellicules qui m’ont marqué dans les salles de cinéma et dans les festivals que j’ai la chance de fréquenter (BIFFF, Etrange festival et PIFFF) voire sur des plateformes. Du fait d’un projet qui m’est cher et va bientôt se concrétiser, l’année ne fut pas très prolifique en quantité mais suffisante pour en extirper quelques souvenirs cinématographiques marquants.
Palmarès du PIFFF 2018 :
Oeil d’or, prix de du jury Ciné+ Frisson et jury Mad compétition longs métrages internationaux : FREAKS de Zach Lipovsky & Adam B. Stein
Oeil d’or et Prix Ciné+ Frisson compétition court-métrage français : BELLE A CROQUER d'Alex Courtière
Critique série : The haunting of hill house (Saison 1)
The haunting of hill house est une nouvelle adaptation de La Maison Hantée de Shirley Jackson après l’emblématique long-métrage de Robert Wise en 1963. La maison du diable qui, sans rien montrer et en faisant appel à la suggestion du spectateur, donnait le frisson grâce à la mise en scène du réalisateur de Audrey Rose.
Critique film : The lodgers (2017)
Pour célébrer Halloween, La séance à Roggy (votre serviteur donc) ne s’est enfoncée une citrouille
dans le fion (je laisse ce plaisir au sieur Rigs Mordo) mais s’est faufilée dans les arcanes d’un château irlandais afin de regarder sous les jupes des ectoplasmes. Après Let us prey (2014), Brian
O’Malley revient avec ce deuxième long-métrage autour de l’histoire ambiguë ...
Critique film : Hérédité (2018)
Après quelques courts-métrages remarqués, Ari Aster passe au long avec cette histoire horrifique dont il est également scénariste. Si Hérédité débute comme un drame presque intimiste avec les funérailles d’une vieille dame, le film se déploie progressivement et referme son étau sur le spectateur à l’instar des personnages irrémédiablement coincés dans les replis d’une maison...
Critique série : Dark (2017)
Les générations de téléspectateurs français biberonnés aux séries allemandes telles que Derrick, Tatort ou Rex, ont dû être forcément surpris à la vision de cette nouvelle série teutonne de 10 épisodes. Fini l’action anémique, les imperméables et les voitures de l’Est, Dark renvoie tous ces inspecteurs dans le cimetière des oubliés avec cette petite bombe télévisuelle produite par Netflix.
Critique film : Upgrade (2018)
Séance de rattrapage pour ce film sorti directement en vidéo et présenté hors-compétition cette année à l’Etrange
festival. Un long-métrage australien produit par la société de Jason Blum et mise en scène par le scénariste de bientôt une vingtaine de péloches d’épouvante, dont la série des
Saw,
Insidous ou
Dead silence, et
réalisateur du troisième épisode d’Insidious.
Palmarès et bilan de l'Etrange Festival 2018 :
Grand Prix Canal + nouveau genre et prix du public : The spy gone north de Yoon Jong-bin
Critique film : Ghostland (2018)
Dans le maelstrom de film d’horreur prémâché, de séquelles faciles ou de Blumhouseries (quelquefois
réussies), Ghostland apparaît comme un véritable vent de fraîcheur au sein de cette cohorte de nouveautés qui n’en sont pas vraiment. Un scénario original qui ferait le lien entre les
dernières œuvres de Pascal Laugier.
Critique série : The Walking dead (Saison 5)
Dès l’entame de la 5e saison, on retrouve la bande à Rick enfermée dans un conteneur dans ce faux havre de paix qu’est le Terminus. Des psychopathes cannibales recueillant en fait les voyageurs pour en faire du steak dans la boucherie improvisée du coin. Une première séquence enlevée dans un abattoir à humains où ils ne sont pas loin de finir en brochettes avant une intervention extérieure bienvenue. Cet épisode inaugural s’avère explosif, violent et dynamique, de quoi lancer une nouvelle bonne saison.
Critique film : Rage (2018)
Désormais figé comme une
poupée russe, Vladimir Poutine a passé la Coupe du monde de foot sans encombre et a montré à la Terre entière la grandeur de son peuple, vaillant et fier. Un peu à l’instar d'une catégorie de
cinéma viril russe aux antipodes de celui plus confidentiel et auteurisant qui fait le tour des festivals. Rage ne fait évidemment pas partie de cette engeance bien trop
polémique...
Critique film : The cured (2018)
Les invasions zombiesques sont aussi fréquentes que les retards de train en France. Alors quand se profile à l’horizon ce nouveau wagon d’infectés irlandais, le spectateur abreuvé de sandwichs triangulaires à la chair putréfiée se dit que le voyage risque d’être long. Que nenni ma bonne dame, The cured propose le point de vue de créatures revenues de l’autre côté du périph des cervelas atrophiés dans un long-métrage privilégiant la tension réflexive au shoot'em up décérébré.
Critique film : Le scaphandrier (2015)
Décidément, le cinéma canadien (et a fortiori québécois) ne cesse de surprendre, il produit régulièrement quelques séries B d'horreur intéressantes si on pense au récent Les affamés (Robin Aubert, 2017). Pour son premier long-métrage de fiction, Alain Vézina s'appuie sur le monde de la marine (il a déjà réalisé deux documentaires sur des histoires de naufrage) et sur les films d'horreur...
Critique film : Sans un bruit (2018)
Alors que les films d’action multiplient les plans sur-découpés et les bandes-son tonitruantes, Sans un bruit (A quiet place en vo) prend le contre-pied de ce postulat en contant l’histoire d’une petite famille américaine obligée de survivre au quotidien sans provoquer le moindre bruit. Dans le cas contraire, une bestiole bien véner surgit de n’importe où et vous emporte sans ménagement.
Critique film : Jurassic world : fallen kingdom (2018)
La franchise Jurassic Park continue à essaimer ses succédanés avec cette séquelle au divertissant Jurassic world. L’immense succès du long-métrage à base de dinosaures méchants engendra une suite attendue, cette fois-ci confiée au réalisateur espagnol de L’orphelinat Juan-Antonio Bayona. Au petit jeu des comparaisons...
Critique film : Annihilation (2018)
Alex Garland s’était fait connaître avec l’excellent huis-clos science-fictionnel sur l’intelligence artificielle Ex-Machina. Le réalisateur également scénariste (Sunshine) et écrivain (le bouquin à l’origine du film La plage) continue d’explorer les contrées abstraites de la psyché au travers du prisme fantastique en adaptant le roman de Jeff VanderMeer.
Critique film : Ready player one (2018)
Il y a quelques
mois, Steven Spielberg avait fustigé les
studios Hollywoodiens quant à leur manque d'idées et leur propension à se jeter dans la facilité d'un cinéma pour ados faits de franchises et de super-héros. Ready player one est en quelque sorte une réponse à une industrie de plus en plus riche mais exsangue d'idées. En
adaptant un roman d'Ernest Cline, Spielberg utilise les codes du blockbuster pour les tordre et remettre le cinéma au centre du village.
Critique film : Bright (2017)
On le constate souvent,
mélanger les genres est à double tranchant. La crème peut vite tourner et se transformer en grumeaux consistant rendant la suite du projet complètement improbable.
Bright fait partie de cette engeance, alimenté grâce aux millions du nouveau « Dieu » Netflix avec une liberté totale pour les cuisiniers. Au moins,
dans Top
Chef, on
élimine les mauvais cordons bleus.
Bilan 2017 en version PDF
2017 se termine déjà qu’un regard dans le rétroviseur s’impose. Un quatrième retour sous cette forme de PDF de mon année de ciné, de festivals et autres réjouissances. Au menu, des films sortis en 2017, dont les très bons Blade runner 2049, Logan ou La planète des singes : Suprématie, des séries chroniquées (Walking dead, L’exorciste). Sans compter les deux soirées Bis à la Cinémathèque (Enfants méchants et Kung fu fou) et un retour complet sur les festivals fantastiques comme le BIFFF à Bruxelles, L’Etrange festival et le PIFFF à Paris.
BILAN DE L’ANNEE 2017
La tradition veut qu’on balance
ses vœux pour la nouvelle année. Une bien belle coutume à laquelle je me soustrais avec plaisir en souhaitant à toutes et tous le plus de bonheur et d’amour possible. Ça ne mange pas de pain et
c’est facile à écrire, mais c’est sincère. Qui sait, sur les milliers (ou dizaines plutôt) qui liront ces quelques mots, cet augure sera bon. Deuxième tradition, la liste des meilleurs films vus
dans l’année.
Critique film : Star wars WIII (2017)
Il y a bien longtemps, dans une autre galaxie, j’aurai volontiers arraché une oreille à Mickey avec les dents et pissé avec bonheur sur la plaie encore sanglante. Mais force est de constater que la souris aux feuilles en or a bien changé et que son rachat à Lucasfilm au prix d’un emmental astronomique a sauvé une franchise passée du côté obscur des brouzoufs avec Papa Georges.
Palmarès et bilan du PIFFF 2017
Encore une fois le spectacle fut au rendez-vous avec une sélection en et hors compétition d'un très bon niveau en comparaison des premières éditions. Pour ma part, je retiendrai surtout le choc du festival Tigers are not afraid (qui a en plus raflé tous les prix !) de Issa Lopez.
Critique film : Split
(2017)
Blacklisté par le système Hollywoodien après ses échecs consécutifs (Les derniers maîtres de l’air et After earth), M. Night Shyamalan revient aux origines de son cinéma avec de plus petits budgets. Une rédemption commencée en 2015 grâce au found footage The visit et continuée avec Split toujours sous la houlette de la société de Jason Blum...
Critique film : ÇA (2017)
Après une première version sous forme d’un téléfilm en deux parties datant de 1990, l’adaptation du roman de Stephen King revient sur le devant de la scène en modernisant son concept, même si cette remise au goût du jour se retrouve paradoxalement dans les années 80.
Palmarès et bilan de l'Etrange festival
Il y a une fin à tout et à même à l'Etrange festival. Une 23e édition encore riche de films venus du monde entier et aux sujets toujours aussi décalés. C'est l'essence même de ce festival permettant de découvrir des petites perles et de détester un cinéma se voulant différent mais peut-être artificiellement. Forcément, les avis étaient divergents parmi les festivaliers mais c'est aussi pour cela que l'on aime ces manifestations éclectiques et bouillonnantes avec plus d'une centaine de films dont 26 en compétition.
Critique série : The Exorcist (saison 1)
La machine à recycler les concepts et les grands mythes à succès s’étaient déjà emparée de quelques œuvres
cinématographiques comme Fargo des frères Cohen, L’arme fatale ou Une nuit en enfer. L’annonce de l’adaptation en série du roman
The Exorcist de William Peter Blatty ne pouvait que donner des sueurs froides, surtout à l’aune du chef-d’œuvre de William Friedkin. Contre toute attente, le pari est globalement
réussi.
Critique : La planète des singes, suprématie (2017)
Avec
La planète des singes :
Suprématie, Matt Reeves clôt une trilogie entamée en 2011 et sous-titrée Les Origines. Ayant repris les rênes en 2014 avec
L’affrontement, le réalisateur de Cloverfield confirme sa capacité à mener à bien un blockbuster estival à 150
patates...
Critique : L'île sanglante (1980)
On connaît surtout Peter Benchley pour l’adaptation de son roman aquatique et mordant, le bien nommé Les dents de la mer, mis en image en 1977 par un juvénile Steven Spielberg. Devenu très bankable, l’auteur de Jaws sorti plus tard un nouveau livre lui aussi retranscrit au cinéma dans un film d’aventures un peu oublié Les grands fonds avec Jacqueline Bisset.
Compte-rendu BIFFF 2017
Il n’y a pas que le Makennen Pis et les frites à Bruxelles. Il y a surtout le BIFFF et sa cohorte de Belges en folie venus pour voir
une centaine de films, boire des bières et crier dans les salles obscures tout et n’importe quoi. Petit retour sur deux jours de festival avec 7 films dans la besace provenant d’Espagne, des
Etats-Unis, d’Italie, d’Irlande et même d’Albanie. Un éclectisme qui fait plaisir pour un résultat plutôt intéressant.
Soirée Kung Fu fou
Après déjà une soirée bis à la Cinémathèque en octobre 2015, un double programme sur le kung-fu était à l'affiche avec deux films d'exploitation haut en couleur. A ma droite, l'Invicible Super Chan, petite production délirante taïwanaise de 1971. A ma gauche, Holy flame of the martial world de la Shaw Brothers, lecture kitch et fantastique du wu xia piang. Une soirée qui tatanait dur.
Bilan de l'année 2016 au format PDF
C'est avec un peu de retard que je balance le bilan 2016 de mon site sous un format PDF et gratuit. Rien de nouveau au programme, juste le plaisir de remettre en forme et en couleur quelques textes. Une compilation de 103 pages de toutes mes chroniques cinéma de l'année, des retours sur les festivals (BWE, Etrange Festival et PIFFF), les doubles programmes du vendredi soir à la Cinémathèque...
Il est encore temps de balancer mes meilleurs vœux pour 2017 (et avec une nouvelle bannière grâce au talent de l’ami Rigs), surtout cinématographiques (le bonheur, la santé, ça va de soi...). Que cette année soit pleine de longs-métrages originaux et de bonnes surprises (un vœu pieu…). Pour ce bilan de l’année, je suis un peu embêté pour trouver un premier et un dernier. Alors, pour changer un peu je vais lister mes meilleurs films dans l’ordre alphabétique. Petite nouveauté aussi, avec une rétro de long-métrages vus dans les différents festivals qui sortiront peut-être l’an prochain, dans deux ans ou jamais (plus certainement en vidéo). Une liste à ranger dans un coin du bureau pour guetter une éventuelle et visionner de vraies perles méconnues, différentes des sorties nationales habituelles.
Critique Rogue one (2016)
Comme un clin d’œil au destin, Rogue one se termine sur une image numérisée de la Princesse Leïa avant qu’elle ne s’engouffre dans l’hyper espace pour un ultime voyage sans retour. Baignant dans la nostalgie sans jamais s’y complaire, ce spin-off de Star Wars s’avère le parfait pendant de la trilogie originelle et retrouve par instants le charme du film de 1977 qui avait constellé d’étoiles nos yeux d’enfant. Petit retour dans une galaxie très très lointaine.
Critique Premier contact (2016)
Denis Villeneuve n’est plus le petit réalisateur inconnu issu de son Québec natal. Il possède désormais à son actif de solides références avec des titres comme Prisoners, Enemy ou Sicario. Après avoir embrassé avec bonheur plusieurs styles et montré sa capacité à se faire adouber par le public et la critique...
Palmarès et bilan du PIFFF 2016
Pour cette première édition du PIFFF dans la très belle salle du Max Linder à Paris, le festival a réussi son pari grâce à la qualité de projection des films et la très bonne tenue de l'ensemble de la programmation.
Critique The Witch (2016)
Pour son premier film, Robert
Eggers frappe fort avec The Witch car, avec peu de moyens, il parvient à créer une atmosphère anxiogène et propice à l’arrivée d’événements
maléfiques. The Witch ne traite pas seulement de sorcellerie mais aussi de l’éclatement d’une famille puritaine dans la Nouvelle-Angleterre du début du XVIIe
siècle.
Soirée Fulci forever
La cinémathèque avait la bonne idée de programmer, 20 ans après sa disparition, deux films de Lucio Fulci pour la soirée Bis du vendredi soir. En plus de L’enfer des zombies, alias Zombie 2, la séance s’ouvrait avec L’Au-delà, troisième film de la série zombiesque de Fulci dans l’ordre chronologique. J’avais complètement oublié le film à tel point que c’était pour moi comme une première fois. Même si le métrage est connu et que tout a été dit sur L’Au-delà, je me fends d’un petit retour résumant les impressions éprouvées lors de la soirée.
Retour sur le Bloody Week-end
2016
2016 marque ma première apparition au Bloody Week-end d’Audincourt, perdu entre peur et excitation comme à son 1er bal des débutantes. C’est donc la culotte mouillée que je prenais les chemins franc-comtois pour discuter en live (enfin !) avec les amis du net pour mon plus grand plaisir. Plus qu'un résumé exhaustif des festivités (gigantesques) que les potes feront beaucoup mieux que moi, je préfère évoquer les rencontres qui ont émaillé le week-end. Parce que cette tripotée d’énergumènes cinéphiles est aussi bavarde qu’elle est accueillante et humaine. Petite revue d’effectifs, non exhaustive, de ce club des monstres découvert en tripes et en os.
Pour célébrer ma 500e chronique de films, j’aurai pu choisir un grand classique comme Conan le barbare ou un obscur objet du désir comme La soupe aux choux (A quelques encablures, ça aurait pu aussi tomber sur Gods of Egyt...). J’ai finalement opté pour un petit film un peu oublié dont le titre, Of Unknown origin de George Pan Cosmatos, colle assez bien avec la création de mon petit site et de mes pérégrinations cinématographiques, m’ayant menées jusqu’ici et qui m’ont font connaître d’autres énergumènes à la passion débordante et à la gentillesse exacerbée. Merci à tous ceux qui passent le seuil de mon domaine et dédicace spéciale avec ce film à celui, et il se reconnaîtra, qui a les mêmes problèmes domestiques dans sa maison que le personnage d’Of Unknown origin.
Roggy.
Critique Gods of Egypt (2016)
C'est officiel, Alex Proyas ne fait plus partie du monde des grands réalisateurs. Il est désormais tombé dans les limbes Hollywoodiennes où il a rejoint dans l'oubli ses confrères « Yes man » ou Michael Bay (sauf que lui y a toujours été). Comme il est triste de voir ce qu'est devenu le réalisateur de The Crow et Dark City. Les quelques signes avant-coureurs de sa déchéance étaient perceptibles avec I, Robot et Prédictions, mais ils étaient quand même loin de cet ignominieux Gods of Egypt. Je n’ai pas la réputation d’avoir la dent dure et j'en ai vu des bouses, mais marcher sur un étron de dromadaire de cette taille me fait honte d'avoir acheté une place de cinéma. Parce qu'il n'y a vraiment pas grand-chose à sauver de Gods of Egypt.
Critique film : The Revenant (2015) :
Chronique du dernier film du réalisateur mexicain
Alejandro González Iñárritu vu en avant-première au Forum des images.
BONNE ANNEE 2016 !
ET BILAN 2015
Une année 2015 qui ne restera pas vraiment dans les annales du cinéma que je défends ici, surtout dominée par la méga bombe Mad Max : Fury Road. Une œuvre magistrale dans tous les sens du terme à laquelle j’aurai pu ajouter, s’il ne datait de 1977, Le convoi de la peur (Sorcerer), ressorti en salles pour notre plus grand plaisir. Chef-d’œuvre séminal de William Friedkin à l’image de celui de George Miller. En dehors de ces deux films, d’un été pourri par des blockbusters sans relief et d’une fin d’année Starwasienne, il m’a fallu encore me tourner vers les festivals pour y trouver quelques pépites qui, je l’espère, seront vues par tous les amoureux de cinéma. Un bilan 2015 finalement assez terne fait avec amour et partialité comme toujours. A l’année prochaine !
Festival du film coréen de Paris 2015
Retour sur le festival du film coréen de Paris pour sa 10e édition (un anniversaire rappelé par une bande-annonce très très... ringarde et applaudie par certains... avant chaque projection). Au menu cette année, de la comédie musicale, du cinéma romantique, des classiques et les derniers films en vogue au pays du matin calme. Pour ma part, j’ai pu assister à 4 projections dont voici le compte-rendu.
Soirée Bis à la Cinémathèque
Histoire permanente du
Kung-fu
Une soirée spéciale “Kung
fu”, placée sous le signe sino-hong-kongais de la tatane qui fait mal, et qui résonne encore des doux sons des paluches s'abattant sur des visages contrits, entre poses lascives et regards
menaçants. Visages moustachus et pattes d'eph pour Le fauve noir du kung-fu, alors que Le retour des dix-huit hommes de bronze se déroule à l'époque de la dynastie
Ming.
Critique film : Sorcerer (1977)
Relecture du Salaire de la peur d’Henri-Georges Clouzot de 1953, qui était déjà une adaptation du roman de Georges Arnaud, Sorcerer (Le convoi de la peur) possède toujours la même puissance presque 40 ans après sa sortie. Surtout, il confirme que William Friedkin est un des derniers grands dinosaures du cinéma américain.
Soirée Bis à la Cinémathèque : Curiosités
Nouvelle soirée Bis à la cinémathèque avec du karatéka sans jambes et des plantes qui communiquent avec les humains. Soirée curieuse autour de L'infernale poursuite (aka Mr No legs) de Ricou Browning et Le pouvoir des plantes de Jonathan Sarno. Retour sous acide dans les seventies...
Critique film : Mad Max : Fury road
George Miller a crée un mythe grâce à sa trilogie Mad Max. Un héros solitaire poursuivi par une horde de redneck belliqueux au milieu d’un désert post-apocalyptique. Impossible d’imaginer que 35 ans après le dernier film, le réalisateur australien parviendrait à enfanter un 4e opus, aussi réussi sous sa forme de fausse suite et de reboot, véritable highway to hell pavé d'enfer mécanique. Et, pourtant...
En me penchant récemment sur mon TOP 100, je me suis aperçu que figurait au milieu de ce maelstrom de films différents, 8 longs-métrages sortis en 1981. Coïncidence, manipulation d’une secte de numérologie ou vrai berceau de ma cinéphilie ? Et si cette date apparaissait comme le symbole syncrétique du cinéphage amateur que je suis devenu ? Alors 1981, année millésime du cinéma fantastique ? Tentative personnelle d’explication et retour au pays de la nostalgie.
Dans le cadre du cycle "Quelle connerie la guerre !" organisé au Forum des Images à Paris, j’ai assisté à une conférence ayant pour thème « Guerre froide et course aux armements : la science-fiction s’insurge ». Une conférence intéressante et animée par Lori Maguire, professeur à l’Université Paris 8 et spécialiste de la guerre froide.
Petit résumé.