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VIRUS

 

GENRE : Les bactéries attaquent

REALISATEUR : Kinji Fukasaku

ANNEE : 1980

PAYS : Japon

BUDGET : 16 000 000 $

ACTEURS PRINCIPAUX : Georges Kennedy, Glenn Ford, Henry Silva...

 

RESUME : En 1982, un virus mortel extermine la quasi-totalité de l'humanité, seuls les habitants des bases internationales situées en Antarctique sont épargnés par la contamination. Tandis que les survivants s’organisent, ils apprennent qu’un séisme menace de déclencher les tirs nucléaires automatisés.

 

MON HUMBLE AVIS

Virus est diffusé dans le cadre de la retrospective organisée par la cinémathèque française du réalisateur japonais Kinji Fukasaku. Et autant dire que ce film est une pure réussite dans le genre du film post-apocalyptique.

A l'instar des grands films catastrophes des années 70 et 80, Virus s'inscrit dans la veine des métrages où apparaissent une flopée de stars internationales comme Glenn Ford (3h10 pour Yuma) en Président des Etats-Unis, Georges Kennedy (Airport 80), Henry Silva (L'incroyable alligator) parfait en soldat prêt à tout pour déclencher une guerre nucléaire ou encore ce bon vieux Robert Vaughn, éternel Napoléon Solo de la série Des agents très spéciaux.

Après une très belle introduction dans le futur, le film montre, dans sa 1ère partie, comment le virus se développe et extermine la population mondiale très rapidement, laissant les scientifiques et les gouvernements totalement impuissants. Sous les yeux des dirigeants mondiaux, les populations se révoltent en vain à mesure de la progression du virus léthal. On pense forcément aux récents Contagion ou Pandémie dans le traitement des secours et de la propagation de l'épidémie.

La force du film est de n'être jamais ennuyeux malgré le nombre de personnages et les différents lieux dans le monde où le virus tue la quasi-totalité de l'humanité, à l'exception des bases situées en Antarctique, car le germe mortel ne peut se développer dans les régions froides. Dans la 2e partie, on se retrouve dans les bases scientifiques où se situent les rescapés. Obligés de s'allier et de vivre ensemble, les survivants constituent un nouveau gouvernement reliant chaque base de chaque pays entre elles.

En autarcie et à l'abri du virus, ils gérent les stocks de nourriture et surtout les 8 femmes sur 855 hommes ! Un choix immoral mais nécessaire à la survie sera fait. Les femmes engendreront des enfants et les hommes se succèderont dans leur lit à tour de rôle pour éviter les viols. Véridique. La dernière partie en forme de climax envoie deux survivants empêcher la fin du monde et le déclenchement automatique de frappes nucléaires mondiales suite à un futur tremblement de terre. Si le prétexte scientifique semble fallatieux, le parcours à bord d'un sous-marin jusqu'à un Washington dévasté et vide est un pur régal.

Virus est donc un grand film d'aventure à l'atmosphère anxiogène qui nous permet de suivre l'évolution virale sur plusieurs années pendant que les survivants des stations antarctiques recréent une communauté malgré les antagonismes (on est encore en pleine guerre froide et les deux blocs Est-Ouest sont toujours rivaux). Oeuvre sur les dangers de la manipulation des virus (certaines scènes font penser à un film d'espionnage), le métrage de Fukasaku traite aussi de la menace nucléaire quand toutes les Nations avaient encore des missiles braqués les unes sur les autres.

Le film prend quelques raccourcis mais il faut savoir que normalement il faisait 48 minutes de plus en développant les rapports entre les personnages et notamment une histoire d'amour. Cette version est peut-être plus rythmée, soutenue par un casting de gueules de cinéma qui fait plaisir, avec une mise en scène épurée qui va à l'essentiel, pour aboutir à un final dantesque et nihiliste. A voir.

 

NOTE : 5 / 6

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Commentaires: 6
  • #1

    Rigs Mordo (samedi, 12 juillet 2014)

    Encore un film qui semble intéressant, décidément tu fais découvrir de belles raretés mon ami. Je ne savais pas que Fukasaku avait fait ce genre de films, en tout cas, je me coucherai moins con grâce à toi !

  • #2

    laseancearoggy (samedi, 12 juillet 2014 13:30)

    Mais je suis là pour ça mon ami :) Moi aussi, j'ai découvert sa filmographie très éclectique avec en point d'orgue ce "Virus" qu'il faut vraiment voir.

  • #3

    alice in oliver (dimanche, 13 juillet 2014 07:49)

    Un film aussi attachant que maladroit: je te recommande vivement la bombe et threads

  • #4

    laseancearoggy (dimanche, 13 juillet 2014 10:42)

    Merci du conseil pour ces films que je ne connais pas mais j'irai voir si je les trouve.

  • #5

    alice in oliver (dimanche, 13 juillet 2014 15:58)

    tu les trouveras sur youtube

  • #6

    laseancearoggy (dimanche, 13 juillet 2014 17:56)

    Ok merci.