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Etrange festival 2024
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Dernier jour à l'Etrange festival et palmarès 2024

Dernier jour à l’Etrange Festival avec un monument de l’histoire du cinéma, le somptueux et indémodable Nosferatu Le Vampire (1922) de Friedrich Wilhelm Murnau accompagné par Serge Bromberg au piano et du batteur Aidje Tafial aux percussions.

 

A l'année prochaine pour une 31e édition !

 

Roggy.

 

 

NOSFERATU LE VAMPIRE – Allemagne – 1922 - Friedrich Wilhelm Murnau

L’étrange collection

 

Pitch : Un jeune clerc de notaire part en Transylvanie pour permettre au Comte Orlock d’acheter une résidence à Wisborg...

 

Pour ma dernière séance en guise de clôture de ce trentième festival, je ne pouvais rêver mieux que de visionner sur le grand écran de la salle 500 du Forum des Images le chef-d’œuvre Nosferatu Le Vampire de Friedrich Wilhelm Murnau sous la forme d’un ciné-concert. Une relecture non officielle du Dracula de Bram Stoker qui valut à sa société de production un procès, même si elle avait changé quelques noms comme le fameux Drac transformé en Comte Orlock. Pour le reste, Murnau suit la trame narrative et le souffle vampirique de l’œuvre originale dépassant son statut de parangon de l’expressionnisme et de jeu sur les ombres en sublimant les décors naturels avec sa caméra.

On a tout dit sur ce Nosferatu (on le retrouvera également sous les traits de Klaus Kinski en 1979 par Werner Herzog et prochainement pour une nouvelle version réalisée par Robert Eggers) et il serait prétentieux d’essayer de résumer en quelques mots cette œuvre séminale à bien des égards et matrice d’une litanie de films de vampires. Encore une fois la magie opère sous la caméra virtuose (les cadrages sont époustouflants et les techniques révolutionnaires pour l’époque pour un film de 1922) de F.W. Murnau et la composition iconique de l’acteur Max Schreck dont la façon de se mouvoir et de se relever de son cercueil seront copiées et recopiées par la suite. Il faut dire que sa taille impressionnante et sa maigreur faisait de lui la meilleure incarnation du seigneur des Carpates.

Au-delà de ce bijou cinématographique, la séance valait surtout pour l’accompagnement live de Serge Bromberg au piano et du batteur Aidje Tafial. Chacun d’un côté de la scène, ils ont improvisé une bande son à Nosferatu, Serge Bromberg à la baguette pour lancer lentement les images et Aidje Tafial pour l’accompagner dans ses notes et proposer une variation grâce à sa batterie, ses cymbales et sa voix avec laquelle il apporta un souffle et une voix d’outre-tombe, voire par instant une tonalité chamanique à l’aide d’une console. Les deux compères créaient en direct une bande-son par moment magique en particulier lors de la traversée du vampire sur le Déméter ou des atermoiements incontrôlés de Nina dans sa chambre. Un moment vraiment inoubliable pour une œuvre qui l’est encore moins.

 

6/6

 

 

Palmarès de l’Etrange festival 2024

 

Grand Prix Canal + nouveau genre : Kill Nikhil Nagesh Bhat

Prix du public : La jeune femme à l'aiguille de Magnus Von Horn

 

Compétition internationale court-métrage Grand Prix Canal + : Rusalochka (Mermaid) de Dasha Charusha

Prix du public : Chew de Félix Dobaire

 

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