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A PUBLIC CEMETERY OF WOL-HA

 

GENRE : Au clair de lune

REALISATEUR : GWON Cheol-hwi

ANNEE : 1967

PAYS : Corée-du-Sud

BUDGET : ?

ACTEURS PRINCIPAUX : Gang Mi-ae, Do Kum-bong...

 

RESUME : Une gisaeng (geisha coréenne) nommée Myung-sun se marie avec un homme issu d'une famille aisée, laquelle ne voit pas la jeune femme et son trouble passé d'un bon œil. Lorsque Myung-sun meurt tragiquement, son fantôme apparaît pour venir tourmenter ceux qui l'ont malmenée de son vivant...

 

MON HUMBLE AVIS

Le film commence comme un épisode des Contes de la crypte une tombe s'entrouve des entrailles d'un cimetierre. A l'image d'un film de Dracula, une jeune femme toute en blanc en émane sous le clair de lune (wol-ha). Cette filiation à la série est d'autant plus proche que le film est aussi affublé d'un conteur.

Pourtant, si le début laisse augurer un film d'épouvante classique, il se transforme vite en drame intimiste dans la maison où les alliances et les traîtrises se font et se défont. Le film est un mélodrame sociétal qui fait intervenir la politique (deux personnages sont arrêtés pour avoir manifesté). Ce qui nous vaut un retour en arrière pour comprendre le sort de Myung-sun jusqu'à son destin funèbre. Le réalisateur utilise l'épouvante par le biais d'apparitions évanescentes de la défunte revenue des enfers, ainsi que par des manifestations dans la maison.

A public cemetery of wol-ha est un huis-clos où les portes claques, avec manipulation des concubines et du médecin qui tente de tuer la progéniture du père de famille pour toucher l'héritage. Des péripéries où le fantastique est finalement peu usité pour privilégier les rapports entre les personnages. Il faudra attendre la fin du film pour l'irrationnel reprenne le pas sur le drame et que Myung-sun retourne dans sa tombe, une fois son destin accompli.

 

NOTE : 4 / 6

 

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Commentaires: 4
  • #1

    Dirty Max 666 (dimanche, 02 novembre 2014 14:10)

    De la Corée du Sud, on connaît surtout la récente vague emmenée par les Park Chan-wook, Bong Joon-ho et autre Na Hong-jin. Du coup, le fantastique sud-coréen des 60's est un nouveau domaine à défricher. Merci pour tes comptes-rendus de festoches et surtout régale-toi bien avec toutes ces raretés. (Et félicitations pour ton édito sur Toxic Crypt !)

  • #2

    laseancearoggy (dimanche, 02 novembre 2014 15:01)

    Merci à toi l'ami Max !
    Ce sont effectivement des incunables qu'on ne risque pas de voir même sur un petit écran. Le festival est une manière d'extirper de l'oubli ces petits films d'épouvante que, personnellement, je ne connaissais pas. Heureux de défricher pour vous tous :)

  • #3

    Rigs Mordo (dimanche, 02 novembre 2014 16:24)

    Ca semble très cool, ça me rappelle un peu "La Sorcière Sanglante", film italien dans lequel une sorcière morte revenait foutre le bordel dans une famille. Comme le dit Max, merci à toi de revenir pour nous sur ces films dont nous n'entendrions sans doute jamais parler... J'adore l'affiche, en passant.

  • #4

    laseancearoggy (dimanche, 02 novembre 2014 16:53)

    C'est vrai que ces films ressemblent à des productions italiennes (volontairement ou pas ? je ne sais pas). Il y a avait plusieurs affiches mais celle-ci est très bis, donc très cool :)