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POMPEI

 

GENRE : Le film dont on connaît déjà la fin

REALISATEUR : Paul W.S. Anderson

ANNEE : 2014

PAYS : USA/Allemagne/Canada

BUDGET : 100 000 000 $

ACTEURS PRINCIPAUX : Kit Harrington, Emily Browning, Adewale Akinnuoye-Agbje...

 

RESUME :En l’an 79, la ville de Pompéi vit sa période la plus faste à l’abri du mont Vésuve. Milo, esclave d’un puissant marchand, rêve du jour où il pourra racheter sa liberté et épouser la fille de son maître. Or celui-ci, criblé de dettes a déjà promis sa fille à un sénateur romain en guise de remboursement… Manipulé puis trahi, Milo se retrouve à risquer sa vie comme gladiateur et va tout tenter pour retrouver sa bien-aimée. Au même moment, d’étranges fumées noires s’élèvent du Vésuve dans l’indifférence générale…

 

MON HUMBLE AVIS

Depuis le très bon Event Horizon, Paul W.S. Anderson s’est fourvoyé dans les abîmes des mauvais films, perdu au milieu de la franchise vidéo-naze Resident Evil ou du frelaté Alien Vs Predators. Et pourtant, le réalisateur de Mortal Kombat transforme ici peut-être son meilleur essai grâce à ce péplum aux allures de série B.

La force de Pompéi est sans doute que l’on en attendait rien, mais aussi de ne pas se concentrer uniquement sur la catastrophe. Ainsi, le film est divisé en deux parties distinctes. La 1ère ressemble à un péplum pur et dur qui permet de côtoyer le monde des gladiateurs. La seconde se concentrant sur la destruction de la cité.

Le début évoque fortement Conan avec le jeune héros qui voit ses parents tués par les Romains. Nanti d’un budget conséquent (100 M $ !), Paul W.S. Anderson recrée un monde romain antique crédible grâce notamment à la richesse des costumes et des décors (les effets visuels sont de qualité). L’entame permet ainsi de mettre en lumière Milo (Kit Harrington) échappé de la série Game of Thrones, Cassia (Emily Browning), vue dans Sucker Punch et Atticus (Adewale Akinnuoye-Agbje) en gladiateur au grand cœur. L’idylle impossible entre Milo et Cassia devenant la ligne de conduite du film et conditionnera les actions des personnages, face au sénateur Corvus (Kiefer Sutherland) épris de la belle.

Le réalisateur prend son temps pour présenter les personnages (un peu trop diront certains), le tout ponctué de combats spectaculaires non sanglants, notamment le dernier avant l’éruption du volcan. Les gladiateurs rejouent la bataille qui a massacré le peuple de Milo au milieu du cirque dans une scène qui reste le morceau de bravoure de combat du film.

Dans la 2ème partie, Pompéi verse dans le film catastrophe, visuellement proche d’un 2012 ou du Jour d’après. La destruction de la cité est représentée comme une attaque aérienne extraterrestre (les roches pleuvent), jusqu’à l’arrivée d’un tsunami, balayant tout sur son passage, et qui renvoie aux images de la catastrophe de 2004.

Malgré quelques invraisemblances (le bateau qui fait bouchon et empêche l’eau de continuer sa route, la poursuite en char) la dernière bobine est spectaculaire et ne faiblit pas même si le dernier plan entre Milo et Cassia est un peu two much et si le poing levé d’Atticus façon athlète noir américain au JO de 1968 est un anochronisme un peu lourdingue.

Au final, Pompéi est un bon divertissement, tout à fait recommandable.

 

NOTE : 4 / 6

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Commentaires: 1
  • #1

    Mr Vladdy (mercredi, 26 mars 2014 23:37)

    Un divertissement qui me déçoit un peu en mettant la ville de Pompei et sa destruction un peu en retrait à mon goût. On ne s'y intéresse que sur la fin et c'est dommage car avant cela, on a une sorte de Gladiator bis auquel j'ai moins accroché.