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UNDER THE DOME


Saison 2 : 13 épisodes

Durée : 40 minutes par épisode

Date de création : 2013

Créateur : Brian K. Vaughan, Rick Cleveland

Pays : USA

Acteurs : Dean Norris, Mike Vogel, Rachelle Lefèvre...


Pitch : Toujours enfermés sous le mystérieux dôme, les habitants de Chester’s Mill sont en proie à de nombreux troubles. Dale Barbara notamment, est en bien mauvaise position, alors que Big Jim Rennie tente de faire appliquer une justice expéditive et brutale. Mais le Dôme ne voit pas les choses de cette façon et impose aux prisonniers sa propre loi. Non contents d’être coupés du monde, ces derniers doivent ainsi gérer une situation de plus en plus inextricable et imprévisible…


Note : 3-/6

Le 1er épisode commence sur la fin de la saison 1, au moment où Barbie est prêt à être pendu par les habitants (heureusement, Ken n’est pour rien dans l’histoire). Le dôme réagit et l’exécution est ajournée. C’est apparemment, Stephen King lui-même qui a écrit ce premier épisode (Steven Spielberg est également associé comme producteur). Très impliqué dans la série (il apparaît d’ailleurs dans le bar au 2e épisode), ce début de saison part enfin sur les terrains de l’action.

Under the doom

N’ayant pas lu les deux tomes du livre dont est originaire la série, il faut néanmoins savoir que Under the dome n’est pas une adaptation fidèle du roman. Certainement pour le transformer en feuilleton et multiplier les épisodes, la série prend des chemins qui n’existaient pas à l’origine. Des choix scénaristiques qui prouvent bien que le passage au petit écran n’était pas forcément la bonne solution. Une mini-série à l’instar de La tempête du siècle, Le fléau, aurait sans doute suffit. Et ce constat est d’autant plus flagrant au vu du nombre relativement restreint d’épisodes (13) qui, malgré tout, montrent des limites en terme de narration et d’action. En gros, il ne se passe pas grand-chose dans certains épisodes.

Les 7 plaies d’Egypte

Il faut dire que le principe de l’enfermement ne favorise pas les interventions extérieures et les changements de ton. Très vite, le dôme va provoquer des événements étranges comme si ses habitants étaient confrontés à une malédiction religieuse. Des phénomènes climatiques et sanitaires s’abattent sur eux (pluie rouge acide, température qui se refroidit, animaux contractant la grippe...) les obligeant à se serrer les coudes. Ces aléas sont aussi le moment d’échanges et d’affrontements houleux entre les survivants, notamment au sujet du manque de nourriture qui commence à se faire sentir. Chaque épisode est presque l’occasion de l’apparition d’une nouvelle catastrophe comme une tempête de sable. D’ailleurs, le problème sera vite règle grâce au montage d’un ventilateur géant (!?!). Rien ne les épargne, ne manque plus que les criquets et la peste.

Domotique

Si les deux épisodes initiaux étaient intéressants car ils permettaient de faire disparaître deux personnages récurrents, la suite n’est pas vraiment du même acabit. En effet, très vite, la routine s’installe dans le show. Un épisode se construit en essayant de lutter contre une avanie lancée par le dôme pendant que les personnages se déchirent pour le pouvoir, se rapprochent, tout en essayant de comprendre l’origine de ce couvercle en forme de tombeau. Comme dans la 1ère saison, apparaît un personnage aux qualités scientifiques (la prof de science du lycée !) chargé d’apporter la caution explicative et capable de répondre à tous les problèmes. Totalement irréaliste, les habitants de Chester Mill’s arrivent toujours à se sortir du pétrin grâce à leur ingénuité (Mac Gyver style...), et notamment une tablette ultra plate, dernière génération du géant mondial de l’informatique. Un placement de produit pas très fin renforçant l’improbabilité des événements.

Stars sous couvercle

Ce qui marque aussi cette saison, c’est l’évolution très rapide de l’humeur et du caractère des personnages. Censé se dérouler sur deux semaines (saison 1 et 2 comprises), la série a du mal à garder une cohérence au niveau des changements d’attitudes trop marqués par certains personnages. Comme Big Jim (Dean Morris), à la fois maire et shérif, considéré comme le méchant du show mais qui, de manière assez aléatoire et artificielle, change de caractère trop facilement. Face à lui, on retrouve Barbie (Mike Vogel) et Julia (Rachelle Lefèvre) toujours en couple têtes d’affiche de la série. Comme dans la saison 1, de nouveaux personnages apparaissent sortis de nulle part pour essayer de donner un nouveau souffle. Notamment, un personnage féminin faisant le lien entre plusieurs époques et qui aura un rôle primordial à la fin de la saison.

Un trou dans l'atmosphère

Alors que Under the dome ronronne un peu, les scénaristes choisissent de relancer l’histoire au milieu de la saison, en créant une ouverture dans le dôme. Enfin, des protagonistes auront la possibilité de s’échapper quelques instants de leur prison dorée, ce qui entraînera des perspectives plus importantes pour le scénario. Une modification salutaire et relançant l’intérêt. Parce qu’il faut bien avouer que tout n’est pas toujours très crédible, et pêche par une gestion très particulière du temps et surtout des lieux, des distances. Une évolution qui fait néanmoins penser à d’autres séries comme Fringe (la distorsion du temps et les passages d’un monde à un autre) ou Heroes pour le futur entrevu par le biais des toiles de peinture.

Au final, si Under the dome n’est pas une purge malgré des lenteurs, cette deuxième saison n’apporte pas énormément d’éléments nouveaux concernant les origines du dôme, mais se concentre plutôt sur les relations entre les personnages, grâce à la mise en évidence de personnages ayant joué un rôle prépondérant dans le passé. Le dernier épisode se termine par un cliffhanger annonçant une nouvelle et certainement dernière saison, dans laquelle on se demande bien comment les scénaristes arriveront à faire évoluer en bien la série.

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Commentaires: 6
  • #1

    Rigs Mordo (lundi, 02 février 2015 20:15)

    Je dois bien avouer que si Under the Dome fut un film, je me serais sans doute jeté dessus, mais une série... Je suis pas un gros bouffeur des séries et c'est vrai que j'ai souvent tendance à trouver que si elles commencent bien, elles finissent mal. On voit dans ton dossier que c'est ici assez inégal, d'ailleurs...

  • #2

    laseancearoggy (lundi, 02 février 2015)

    Je pense que tu peux t'en passer car en terme de qualité, on est bien loin de "True detective" ou "Hannibal". En même temps, ce n'est pas désagréable à regarder et le concept a du potentiel.

  • #3

    Avel (mardi, 03 février 2015 11:00)

    Pour moi cette saison 2 est assez ratée. Je suis globalement déçue par son contenu (ce qui se passe, le caractère des personnages...). Dommage car la première saison m'avait fait bonne impression même si certains épisodes (et personnages) m'ennuyaient parfois.
    Si une suite sort ce sera sans moi !

  • #4

    laseancearoggy (mardi, 03 février 2015 19:12)

    Je comprends ton ressenti. J'ai été aussi déçu par cette deuxième saison et je me demande bien comment les scénaristes vont se débrouiller pour améliorer la série...

  • #5

    princécranoir (dimanche, 08 février 2015 20:15)

    Déjà eu du mal à venir à bout de la première saison, j'ai tenu un seul épisode sur la deuxième. J'ai trouvé ça absurde et indigne de Stephen King.

  • #6

    laseancearoggy (lundi, 09 février 2015 14:00)

    C'est vrai qu'on peut se demander ce qui motive le King a validé tel quel la série. Peut-être que le chèque... Comme quoi aussi Steven Spielberg en producteur exécutif ne veut pas dire grand chose. On se souvient encore du sinistre "Terra Nova".