FINAL EXAM
GENRE : Baccalauréat sans gland
REALISATEUR : Jimmy Huston
ANNEE : 1981
PAYS : USA
BUDGET : 65 000 $
ACTEURS PRINCIPAUX : Cecile Bagbadi, Joel S. Rice, Ralph Brown...
RESUME : Dans une petite université de Caroline du Nord, les étudiants s'apprêtent à passer leurs examens de fin de semestre. C'est le moment que choisi un mystérieux tueur pour commettre une série de meurtre sur le campus.
MON HUMBLE AVIS :
Même si l’affiche, de ce Final Exam est sympathique, elle est n’en demeure pas quelque peu exagérée dans la mesure où le tueur n’apparaît réellement que dans la dernière demi-heure du métrage.
La 1ère heure, il faut se farcir les pitreries d’étudiants stéréotypés aux brushings ravageurs et à l’humour de mammouth. Après le premier meurtre introductif, le film devient une comédie de campus américain, rassemblant toute la fine fleur de l’université, le bellâtre, le sportif complètement idiot, la délurée ou encore l’intello à lunettes, sorte de geek avant l’heure).
Du coup, il ne se passe pas grand-chose, hormis quelques blagues débiles ou bizutages qui ne semblent pas soucier les autorités. Au milieu de
cette pochade, l’ombre du tueur apparaît par intermittence, accompagnée de son van noir et d’une musique très Carpatérienne.
A noter
toutefois, une scène qui paraît hallucinante de nos jours où, pour s’amuser, des étudiants, encagoulés et armés de pistolets automatiques, simulent une tuerie plus vraie que nature. On imagine la
même scène aujourd’hui...
Le film ressemble à une bande amateur, pas très bien joué ni mise en scène (dans le réfectoire, on voit deux fois la même personne déposée son plateau).
De façon inexplicable, le film s’accélère sur la fin quand le tueur se décide à passer enfin à l’action. D’ailleurs, personne ne nous dira pourquoi il agit de la sorte, ni d’où il sort. Affublé d’un couteau, il va s’acharner sur les étudiants à visage découvert alors qu’on nous l’avait caché depuis le début.
Les meurtres ne sont pas sanglants, à peine quelques éclaboussures sur un mur. Mais, il faut être patient jusqu’à la dernière scène où l’héroïne, coincée en haut d’un escalier, est secourue par un quidam qui passait par là, et qui possédait un arc et une flèche dans son pick-up (!?!). Ce dernier décoche une flèche que l’assassin rattrape au vol. Sûrement un hommage au Vertigo de Papa Hitch...
NOTE : 2 / 6