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MY SOUL TO TAKE

 

GENRE : Mauvais film, sors de ce corps !

REALISATEUR : Wes Craven

ANNEE : 2010

PAYS : USA

BUDGET : 25 000 000 $

ACTEURS PRINCIPAUX : Max Thieriot, Emily Meade, John Magaro...

 

RESUME : Dans la petite ville de Riverton, la légende clame qu’un serial killer a juré de revenir assassiner les sept enfants nés la nuit où il est mort. Aujourd’hui, seize ans plus tard, de nouvelles personnes disparaissent. Le psychopathe s’est-il réincarné dans l’un des sept ados, ou a-t-il survécu à cette nuit où il fut laissé pour mort ?

 

MON HUMBLE AVIS

Wes Craven avait disparu des écrans depuis les peu reluisants Cursed et Red eye en 2005. Il revient aujourd’hui aux commandes (scénario et réalisation) de ce film qui, encore une fois, ne restera pas dans les annales du genre. C’est comme si Craven ne maîtrisait pas son projet. Le scénario fait du rodéo et l’histoire a du mal à rester en place, sans cesse ballottée par les imperfections et le jeu des acteurs.

Dès le départ, le film sent mauvais, du fait d’une scène d’introduction qui va directement à l’essentiel pour nous présenter l’origine du tueur qui reviendra 16 ans plus tard. Cette 1ère séquence assez pêchue est trompeuse et annonce un film bancal, sans ambitions. En effet, le film se transforme en teen movie insipide où le tueur, dont le corps n’a jamais été retrouvé, réapparaît pour trucider des ados. Rien d’extraordinaire, d’autant plus qu’il faut se taper les atermoiements juvéniles de la petite troupe. Il y a même un côté ridicule lorsque l’âme des ados tués investit le corps du héros et le fait passer pour un fou (!).

Si rien ne fonctionne vraiment dans le film, hormis une photographie de belle facture, c’est qu’on n’y croit pas une seule seconde, à l’instar des ados qui ne semblent pas plus concernés que ça par les phénomènes étranges et les disparitions accumulées. Le réalisateur tente pourtant de donner un côté old-school à l’ensemble et on sent bien l’influence et l’ambiance de la saga Scream avec ses meurtres au second degré. Mais, la formule est frelatée et atteint son acmé lors de la dernière séquence en forme de révélation de l’identité du tueur. Une scène mal filmée, mal jouée, et vite expédiée, au diapason de cette production stérile du papa de Freddy et autres fleurons du genre.

 

NOTE : 2 / 6

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