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SEYTAN


GENRE : Exorciste turc

REALISATEUR : Yılmaz Tümtürk

ANNEE : 1974

PAYS : Turquie

BUDGET : ?

ACTEURS PRINCIPAUX : Canan Perver, Cihan Ünal, Meral Taygun...


RESUME : Après avoir joué avec un ouija, Gul, une petite fille d’une douzaine d’années qui vit avec sa mère dans un quartier bourgeois d’Istanbul est possédée par le Diable en personne.


MON HUMBLE AVIS

Projeté dans le cadre du Focus : Turkish delire, Seytan fait partie de ces films issus de la mouvance des remake dont parle le documentaire Remake, remix, rip-off vu précédemment à l'Etrange festival. En fait, sous ses airs de ne pas y toucher, Seytan (le diable en turc, qu’on peut rapprocher du mot arabe Sheitan, que Kim Shapiron utilisera comme titre pour son film d’horreur) est un remake non-officiel de L'Exorciste de William Friedkin. Tourné juste un an après l'original, il reprend le scénario, les scènes et la musique du chef-d’œuvre de l'épouvante américain. Sauf qu'ici en plus, le film est saupoudré d'un je-ne-sais-quoi fort sympathique et d'une bonne lampée de sauce blanche.

Même si le film n'est pas une parodie à proprement parlé, il se pare des oripeaux de la comédie involontaire, la faute à un manque flagrant d'argent (les scènes très cheap dans l'hôpital psychiatrique) et des effets visuels réalisés avec les moyens du bord (la purée verte qui sort de la bouche de Gül). Néanmoins, le film ne se tient pas si mal dans son ensemble entre l'écrivain de livre satanique, l'archéologue qui se baladait dans le désert au début et la mère de Gül dépassée par les événements. On passera sur l'emploi inadéquate et récurrent des quelques notes célèbres du film comme pendant une partie de tennis (!?!) et sur des effets spéciaux à l'ancienne lorsque la petite fille attachée rebondit sur son lit grâce aux pieds apparents des spécialistes locaux.

Seytan (appelé aussi Turkish Exorcist) fait ce qu'il peut pour paraître crédible et s'adapter aux rites locaux (oubliez le prêtre catholique) tout en conservant le matériau de base (la tête tourne difficilement, mais elle tourne). Pas si mal au final malgré quelques virées sur les terres nanardesques comme dans la séquence où la mère fait du rodéo avec sa fille sur le lit ou que l'écrivain se prend pour Bud Spencer en giflant la pauvre Gül en plein exorcisme.


Note : 4-/ 6

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