Ma pin-up du mois

L'as de pique
L'as de pique
PIFFF 2023
PIFFF 2023
Soirée Perles rares vampiriques à la Cinémathèque
Soirée Perles rares vampiriques à la Cinémathèque

Ma Blogothèque cinéphilique

Suivre le site
Suivre le site

 

LE MUR INVISIBLE

 

GENRE : Under the dome

REALISATEUR : Julian Roman Pösler

ANNEE : 2012

PAYS : Autriche/Allemagne

BUDGET : ?

ACTEURS PRINCIPAUX : Martina Gedeck

 

RESUME : Une femme se retrouve seule dans un chalet en pleine forêt autrichienne, séparée du reste du monde par un mur invisible au-delà duquel toute vie semble s’être pétrifiée durant la nuit. Tel un moderne Robinson, elle organise sa survie en compagnie de quelques animaux familiers et s’engage dans une aventure humaine bouleversante.

 

MON HUMBLE AVIS

Ce film est l’adaptation d’un roman écrit par Marlen Haushofer dans les années 60. On retrouve le même argument de départ dans le livre Dôme de Stephen King, sauf qu’ici le mur empêchant le passage est invisible.

A première vue, le mur invisible est très proche de la série TV Under the dome (elle-même déjà une adaptation du King). Pourtant, hormis le concept de base, les deux matériaux n’entretient que peu de points communs. Car cette transposition est plombée par une voix-off omniprésente (certes l’héroïne est seule avec comme seuls compagnons des animaux) qui nuit à l’ensemble du film en devenant trop didactique ou en essayant de mettre des mots sur des sensations et des émotions ressentie par le personnage interprété par Martina Gedeck.

Cette chape de plomb n’est même pas atténuée par le développement d’une histoire particulière en dehors de sa relation avec son chien, son chat et une vache. En gros, il ne se passe pas grand-chose une fois que notre Robinson autrichienne comprend qu’elle est bloquée et que certaines personnes à l’extérieur sont comme figées (de très beaux plans d’ailleurs) ou lorsqu’elle se lance avec sa voiture contre le mur. Pour donner un peu de consistance à son film, le réalisateur alterne les moments du début de la découverte du mur et la montre plus tard, cheveux courts, figée dans un monde de silence.

Dommage, car le film comporte de magnifiques plans de la campagne et des montagnes autrichiennes. A la limite, le film aurait pu être une œuvre contemplative, sans parole, pour qu’on ressente sa solitude et son désarroi. Mais, cette voix-off récurrente devient au final très lassante et détourne le spectateur de cette proposition de cinéma potentiellement alléchante.

 

NOTE : 3 / 6

Écrire commentaire

Commentaires: 2
  • #1

    Rigs Mordo (vendredi, 10 octobre 2014 21:29)

    Le principe peut être sympa mais en effet, ça semble plus chiant qu'autre-chose, d'autant que comme toi je raffole pas des voix off...

  • #2

    laseancearoggy (vendredi, 10 octobre 2014 21:35)

    La voix off est vraiment terrible au final. Dommage car le principe du mur invisible me plaisait bien.