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GRAVITY

 

GENRE : En apesanteur

REALISATEUR : Alfonso Cuaron

ANNEE : 2013

PAYS : USA/UK

BUDGET : 100 000 000 $

ACTEURS PRINCIPAUX : Sandra Bullock, Georges Clooney, Ed Harris...

 

RESUME : Pour sa première expédition à bord d'une navette spatiale, le docteur Ryan Stone, brillante experte en ingénierie médicale, accompagne l'astronaute chevronné Matt Kowalsky. Mais alors qu'il s'agit apparemment d'une banale sortie dans l'espace, une catastrophe se produit. Lorsque la navette est pulvérisée, Stone et Kowalsky se retrouvent totalement seuls, livrés à eux-mêmes dans l'univers. Le silence assourdissant autour d'eux leur indique qu'ils ont perdu tout contact avec la Terre, et la moindre chance d'être sauvés. Peu à peu, ils cèdent à la panique, d'autant plus qu'à chaque respiration, ils consomment un peu plus les quelques réserves d'oxygène qu'il leur reste.

 

MON HUMBLE AVIS :

Depuis Avatar de James Cameron, je n'avais pas connu une telle sensation d'immersion cinématographique grâce à la 3D. Pour une fois, les lunettes sont utiles. Elles permettent de pénétrer le monde inaccessible de l'espace en se mettant littéralement à la place des astronautes.

La 1ère scène est un long plan séquence extroardinaire de 16 minutes qui envoie le spectateur au milieu de l'action, parmi les acteurs, en l'occurrence les réparateurs du satellite "Hubble". Cette scène fera certainement date dans l'histoire du cinéma par sa maîtrise technique et la fluidité de la caméra. Cette dernière permet de changer d'angles jamais vus au cinéma grâce au génie du réalisateur. Les plans à l'intérieur du casque des astronautes sont mémorables tout comme les effets spéciaux.

Alfonso Cuaron, déjà autour du très bon Les fils de l'homme, réalise là son film somme, sorte de 2001, certes moins métaphysique, mais tout aussi marquant. Ne serait-ce que par la qualité des images, des effets visuels et des longs plans qui montrent et font ressentir la lenteur et la beauté de l'espace. C'est un véritable tour de force, car la plupart du temps, on se retrouve seul avec Sandra Bullock (performance formidable sûrement récompensée) et on ne s'ennuie jamais. Même si l'histoire est assez linéaire, l'immixtion dans le film nous permet de partager les aléas de son quotidien et de ressentir au plus près les événements. A ce titre, la 3D, jamais superfétatoire, nous emporte, notamment lorsque les personnages sont dans les stations spaciales, tel des mammifères marins dans les profondeurs des océans.

De cette magie, naît l'émotion, car les acteurs, à l'instar des effets spéciaux sont justes. Elle transcende l'écran jusqu'à la très belle scène vers la fin du film de la communication radio avec la Terre, et l'apparition de larmes volantes. Merveilleux.

Au-delà des mots, Gravity est à vivre, à ressentir par chaque pore de la peau. Il faut se laisser envahir par la magie du cinéma, nimbé par le manteau de la voûte étoilée, au milieu des satellites et des humains en perdition. Un beau voyage à renouveler.

 

NOTE : 5 / 6

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Commentaires: 2
  • #1

    tinalakiller (samedi, 05 avril 2014 11:11)

    J'ai beaucoup aimé ce film, qui se vit vraiment dans une salle de cinéma en 3D. Le scénario a quelques faiblesses mais c'est pas la priorité quand on regarde ce genre de film, c'est avant tout une expérience sensorielle et visuelle, et sur ça, c'est une réussite. Et j'ai beaucoup Bullock.

  • #2

    laseancearoggy (samedi, 05 avril 2014 11:16)

    A absolument voir en 3D !