COCKNEYS VS ZOMBIES

 

GENRE : Bienvenue chez les Zomb’s

REALISATEUR : Matthias Hoene

ANNEE : 2012

PAYS : UK

BUDGET : 2 250 000 £

ACTEURS PRINCIPAUX : Rasmus Hardiker, Harry Treadaway, Michelle Ryan...

 

RESUME : Deux frangins de l’East End londonien décident de braquer une banque afin de sauver de la destruction la maison de retraite de leur grand-père, et éviter ainsi que ses amis et lui ne soient envoyés loin de leur quartier chéri, qu’ils n’ont jamais quitté. Mais quand des promoteurs immobiliers véreux déterrent un caveau ancestral, les morts se réveillent et tout l’est de Londres se retrouve rapidement infesté de zombies. Réfugiée dans la maison de retraite, la petite équipe se retrouve en compagnie de vieux durs-à-cuire prêts à en découdre.

 

MON HUMBLE AVIS

Décidément, les films de zombies s’abattent aussi souvent sur la perfide Albion que la pluie sur Londres. On se souvient de la mémorable série des 28 jours/semaines plus tard. La plus grande référence restant, comme toujours, l’inoxydable Shaun of the dead qui, a du mal à trouver un concurrent dans le genre "comédie zombiesque".

C’est dans cette catégorie que boxe ce Cockneys vs Zombies où l’humour partage le ring avec les attaques sanglantes de morts-vivants assoiffés de sang. Si le mélange ne prend pas toujours, force est de constater que le film fonctionne plutôt bien grâce à un scénario simple mais efficace et un rythme qui ne faiblit que rarement.

Le film se démarque aussi par certains partis-pris originaux comme le titre du métrage. En effet, le mot "cockney" correspond à de l’argot anglais qui désigne les habitants de l’est de Londres. La réussite du film vient aussi du fait que le réalisateur prend le temps de nous présenter les personnages, de véritables pieds-nickelés qui tentent de réaliser un braquage pour sauver une maison de retraite, alors que l’apocalypse se propage autour d’eux (!?!). Ainsi, l’humour tourne à plein régime même si tous les dialogues ne sont pas réussis et que certains personnages plombent l’ambiance (surtout le personnage du délinquant particulièrement insupportable).

Si le film n’exploite pas beaucoup les travers de ce quartier de Londres, il recèle de bons moments notamment avec l’assaut d’une maison de retraites, qui transforment quelques occupants en combattants de fortune assez efficaces, comme lors de cette course-poursuite mémorable en mode ralenti entre un papy en déambulateur et des zombies malhabiles. Cette scène renvoie aussi au film de Don Coscarelli, Bubba Ho-tep. De la même manière, on sourit avec plaisir à la rencontre de deux bandes de supporters de foot adverses zombifiés qui, par atavisme, préfèrent s’affronter que de boulotter les humains autour d’eux.

Au final, Cockneys vs Zombies est une bonne surprise, un film sans prétention qui parsème ses démasticages de morts-vivants de répliques et de situations très drôles.

 

NOTE : 4 / 6