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A BLOODTHIRSTY KILLER

 

GENRE : Chat perché

REALISATEUR : LEE Yong-min

ANNEE : 1965

PAYS : Corée-du-Sud

BUDGET : ?

ACTEURS PRINCIPAUX : Kum-bong...

 

RESUME : Dans une galerie d'art, Lee Shi-mok est choqué de trouver un portrait de son ex-femme, Ae-ja, qu'il n'a pas vue depuis 10 ans. L'homme qui a peint ce portrait lui confie le tableau, mais celui-ci va très vite perturber la vie de la famille de Lee Shi-mok, semblant être la source d'événements étranges...

 

MON HUMBLE AVIS

En voilà une histoire abracadabrantesque comme aurait dit le Président Jacquo. Une vengeance faite par le chat de sa maîtresse assassinée ! Dit comme ça, cela peut paraître simple, mais le film est tellement touffue qu'on a bien du mal à comprendre tout le scénario qui navigue entre surréalisme et onirisme.

Le film commence somme toute de manière assez classique lorsque Lee Shi-mok trouve le portrait de sa femme. C'est à partir de ce moment que les événements étranges s'enchaînent lorsqu'il rentre chez lui. Des rebondissements qui par instants n'ont ni queue ni tête (notamment dans les réactions du père lorsque ses enfants disparaissent) et où les chats ont un rôle important à jouer.

A bloodthirsty killer est donc un mélange de plusieurs genres. On reconnaît une allusion au Portrait de Dorian Gray, aux films de fantômes asiatiques avec l'apparition d'une revenante toute de blanc vêtue. Des séquences qui varient entre le comique (la scène où le docteur examine le cadavre du fantôme) et l'horreur pure (une énucléation) tandis que les personnages se transforment progressivement en espèce de chats-vampires (ils n'apparaissent pas dans les miroirs et boivent le sang des humains). Ils sont possédés à l'image d'un démon mais sont en fait des chats en l'intérieur de corps humains. Ils se lèchent comme la grand-mère avec ses petits-enfants.

Tourné en 1965, les effets visuels sont assez rudimentaires (on voit le crochet qui retient le personnage accroché au plafond). Des surimpressions de photographies quand la mamie se mue en chat, en champs contre-champs pour finir en véritable matou (ou poupée) langé tel un enfant (voir la photo de l'affiche). Des situations qui nous renvoient au magnifique La féline de Jacques Tourneur, proches dans l'esthétique et les effets spéciaux.

Même si A bloodthirsty killer manque un peu de réalisme et part un peu dans tous les sens, il reste attachant dans son contenu, entre fantômes voleurs et d'enfants, femmes-chats vampires.

 

NOTE : 3+ / 6

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Commentaires: 2
  • #1

    Rigs Mordo (dimanche, 02 novembre 2014 16:27)

    Ca semble tellement dingue que ça ne peut que me plaire. Des chats-vampires quoi, c'est génial, on a besoin de rien d'autre! Mention à l'affiche, le chat me fait bien rire dessus lol Merci encore Roggy, j'avais raison de penser que tu allais nous ramener des trucs intéressants de tes escapades coréennes!

  • #2

    laseancearoggy (dimanche, 02 novembre 2014 16:49)

    Et, en matière de chat, tu t'y connais :) Et, effectivement, les contrées asiatiques sont pleines de surprises, même des chats-vampires :)